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Retour18 avril 2025
Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca
Un vent libéral venu de l'Outaouais candidat chez nous
Élections fédérales

©Photo gracieuseté.
Le candidat du Parti libéral dans la circonscription d’Abitibi-Témiscamingue, Jonathan Andresen.
Le candidat du Parti libéral dans la circonscription d’Abitibi-Témiscamingue, Jonathan Andresen, devra affronter Jérémie Juneau du NPD, Vincent Palin-Bussières du Parti Rhinocéros Party, Steve Tardif du Parti conservateur et le député sortant du Bloc québécois Sébastien Lemire. M. Andresen, jeune retraité de la cybersécurité, nous a accordé une entrevue le 18 avril.
M. Andresen réside en Outaouais dans la municipalité de La Pêche sise dans la MRC des Collines-de-l’Outaouais. « J’ai grandi à La Pêche. Mon père y a bâti une maison au bord du lac en 1983. J’y vis toujours. Je suis un jeune retraité après 26 années passées dans l’industrie informatique en Asie, en Europe et en Californie », explique-t-il.
Celui qui revendique de ne pas être un « politicien de carrière » souhaiterait apporter une voix différente. « Je me suis porté candidat. J’ai la volonté de faire la différence », poursuit-il.
Les projections de vote en date du 18 avril le plaçaient deuxième à 12 points derrière le député sortant Sébastien Lemire du Bloc québécois. « Les sondages, ça bouge, ça change. Je ne suis candidat que depuis deux semaines. Au début de la campagne, nous étions à 23 %. Aujourd’hui, nous sommes à 30 % », nuance M. Andresen.
Pour la même période, son rival bloquiste a entamé la campagne avec 44 % de projections de vote et se situait à 42 % le 18 avril.
« Beaucoup d’inquiétude »
La guerre tarifaire trouve un écho chez Jonathan Andresen. « J’ai fait des rencontres avec des entreprises et j’ai senti qu'il y avait beaucoup d’inquiétude concernant la politique de Donald Trump. Beaucoup de gens souhaitent un changement ici.
Ils veulent une économie qui fonctionne pour tous : les jeunes, les aînés, les travailleurs, les chefs d'entreprise. Le Parti libéral est le mieux placé pour défendre nos intérêts », assure ce fils d’immigré danois.
M. Andresen a croisé Sébastien Lemire, hier (17 avril), lors d’une causerie du Cégep de Rouyn-Noranda. « Hier, on a eu une occasion de parler. Mais je n’ai entendu de sa part que des critiques du gouvernement. Les libéraux ont une vision différente pour nos régions. Si je suis élu, je peux attirer des investissements ici, de grands projets », promet-il.
Pas un parachutage
Le candidat promet également qu’en cas de victoire, il s’installerait en Abitibi-Témiscamingue. Il balaie d’un revers de main toute accusation de parachutage d'un accent anglophone très prononcé.
« J’ai entendu ça plusieurs fois (rires). L’opposition m’a attaqué personnellement, ça ne me dérange pas. Je suis là pour aider, pour servir les gens. Je ne suis pas un candidat parachuté. J’ai levé ma main, car personne ne voulait être candidat pour le Parti libéral dans la circonscription d’Abitibi-Témiscamingue. Nombreux sont ceux qui ne veulent pas se lancer en politique », déplore-t-il.
Sa longue expérience professionnelle serait, selon lui, un atout pour la région. « Je comprends l'économie, je comprends les entreprises, je comprends les entrepreneurs ; leurs enjeux. Vu la situation actuelle, on doit trouver de nouveaux marchés et soutenir nos entreprises. »
Apporter le dynamisme californien
« J’ai travaillé en Californie pour Nortel et Symantec et c’est un secteur tellement dynamique. Je peux apporter cette approche dynamique dans notre région et agir rapidement », précise-t-il.
M. Andresen indique quelles seraient ses priorités en cas de victoire électorale. « Premièrement, on a besoin de plus de services fédéraux notamment dans les zones rurales. Deuxièmement, c’est le logement abordable. Troisièmement, on a besoin de plus de travailleurs. C’est un défi plus compliqué. Il faut l’infrastructure adéquate pour que ces travailleurs restent ici plus longtemps », conclut-il.
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