Billets d’avion à 500$ ou moins: un pas pour la relance des voyages à Val-d’Or

Publié le 20 avr. 2022 (Mis à jour le 9 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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TRANSPORTS – Ça ne va pas immédiatement amener plus de vols, mais la mesure de réduction du coût des billets d’avion à 500$ ou moins pourrait entraîner un effet domino intéressant pour l’Aéroport de Val-d’Or.

Questionné à ce sujet lors du dernier conseil des maires/mairesses, le préfet de la MRC de la Vallée-de-l’Or, Martin Ferron, y voit l’opportunité d’augmenter la demande des voyageurs qui souhaitent se promener dans plusieurs régions du Québec, dont la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine et l’Abitibi-Témiscamingue.

Avec cette subvention de 261 millions$ sur cinq ans, le gouvernement provincial veut amener des vols aller-retour à moins de 500$ au Québec, dès le 1er juin, ce qui représente une baisse considérable des prix sur le marché actuel.

«Ça ne donne pas plus de vols, mais les vols n’étaient pas pleins à cause de la pandémie. Est-ce que ça va permettre de consolider les vols existants et d’en ajouter ? On l’espère, souhaite M. Ferron.

«S’ils sont pleins, qu’il n’y a plus de place et que les gens en redemandent, les compagnies aériennes vont pouvoir ajouter des trajets. La pandémie a été très dure sur le transport aérien. Un aller-retour à 500$, au Québec, ça commence à être plus intéressant pour les entrepreneurs et les voyageurs», ajoute le préfet du même souffle.

C’est un premier pas dans la bonne direction, mais l’objectif demeure quand même de revenir dans les standards de 2019, avant que la Covid-19 n’entre dans nos vies.

«On a regardé pour se déplacer afin de se rendre à un congrès qui se tenait à Québec. Les prix des billets d’avion étaient d’environ 1500$, donc on a décidé de faire du covoiturage. Au final, c’est revenu beaucoup moins cher. Avec la nouvelle façon de faire, ça va être plus raisonnable. On va pouvoir se permettre de ne pas perdre deux journées de travail et de se déplacer à des coûts semblables à ce qu’on met dans nos allocations de dépenses. On va sûrement reprendre l’avion, à ce moment-là», raconte Martin Ferron.