Bruno Trottier, un bénévole dans l’âme

  • Publié le 17 avr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Depuis 18 ans, Bruno Trottier roule pour les autres. Bénévole au sein du Centre d’action bénévole l’Amicale de La Sarre, il agit comme chauffeur pour transporter des aînés et des personnes en perte d’autonomie à leurs rendez-vous. 

 

Ayant perdu ses parents très jeune, Bruno Trottier estime que s’ils étaient encore là, ils auraient grandement bénéficié d’un service comme celui qu’il offre aujourd’hui. Pour lui, accompagner les aînés, c’est avant tout leur offrir un sentiment de sécurité. Il souligne qu’ils sont une vingtaine de bénévoles à assurer ce service essentiel au sein de l’organisme. 

Issu d’une famille de 14 enfants, Bruno Trottier explique que l’habitude de s’impliquer ou de partager faisait partie de son quotidien, ce qui a rendu son engagement bénévole tout naturel. 

« J’ai pris ma retraite il y a une vingtaine d’années, et c’est un ami qui m’a alors contacté pour me parler du bénévolat, si je ne voudrais pas conduire du monde pour l’organisme », raconte Bruno Trottier. 

Pour le septuagénaire, le bénévolat n’a pas d’âge, ni de profil type. Ce sont des gens de cœur, qui donnent du temps, de l’écoute et de l’énergie, souvent dans l’ombre, mais toujours avec un impact réel. 

Ainsi, pour Bruno Trottier, l'engagement bénévole se traduit avant tout par des actions concrètes. Il assure le transport de personnes vers leurs rendez-vous médicaux, principalement dans les hôpitaux de la région. Une tâche à laquelle il consacre entre 8 et 12 déplacements par mois. 

« C’est une véritable satisfaction », confie le septuagénaire. Avec les années, il a appris à connaître tous les hôpitaux de la région. « Ma paie, c’est de voir les gens heureux et reconnaissants », ajoute-t-il.  

Constant et toujours prêt à aider, il incarne à sa façon ce que signifie « être bénévole dans l’âme ».  

Parmi les visages de cette implication, on retrouve des profils variés : retraités, jeunes adultes, parents, professionnels, étudiants. Selon Bruno Trottier, le bénévolat n’est pas une activité parmi tant d’autres : c’est une manière de vivre, de s’investir et de contribuer au mieux-être collectif. Un engagement qu’il porte au cœur, depuis toujours. 

« Une façon de redonner ce que la vie m’a offert, et de sentir que j’ai encore un rôle à jouer, même à la retraite », précise-t-il.  

À l’heure actuelle où les enjeux sociaux, économiques et environnementaux appellent à une solidarité renouvelée, le bénévolat demeure un pilier essentiel de la vie collective.  Ainsi, Bruno Trottier invite d’ailleurs toutes les personnes intéressées à s’impliquer, rappelant à quel point les aînés apprécient profondément ce service qui leur est offert. 

Convaincu de l’importance de son rôle, Bruno Trottier reste déterminé à poursuivre son engagement, tant que sa santé le lui permettra. 

« Tant que je vais avoir la capacité de le faire, je vais continuer à m’impliquer bénévolement dans la communauté », conclut-il.  

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