Campagne « 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes » : le Québec se mobilise

  • Publié le 29 nov. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Jusqu'au 6 décembre, le Québec sera le théâtre de la campagne « 12 jours d'action contre les violences faites aux femmes », une initiative portée par le mouvement féministe québécois. Cette campagne vise à sensibiliser le public aux diverses formes de violence subies par les femmes et les filles, tout en mettant en lumière des solutions pour y mettre fin. 

Pour l'édition 2024, le Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l'Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) met l'accent sur la participation citoyenne comme moyen de protection contre la violence. Selon ONU Femmes, la présence d'un mouvement féministe fort et autonome est le facteur le plus déterminant pour éliminer la violence à l'égard des femmes et des filles. 

La campagne intitulée « Ce qu'il faut défendre » (CQFD) encourage la population à partager des vignettes sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences faites aux femmes. Les hashtags #12JoursDaction et #CQFD sont utilisés pour amplifier le message sur Facebook, Instagram, X (anciennement Twitter) et LinkedIn. 

Des statistiques préoccupantes 

Les chiffres mondiaux sont alarmants. L'Organisation mondiale de la santé rapporte qu'une femme sur trois dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. De plus, l'UNICEF indique qu'une femme sur huit est victime de viol ou d'agression sexuelle avant l'âge de 18 ans. 

Le féminicide, défini comme le meurtre d'une femme en raison de son sexe, est en hausse. En 2022, les Nations unies ont enregistré 89 000 femmes et filles délibérément tuées, un record depuis 20 ans. Au Canada, les cas de féminicide sont passés de 173 en 2021 à 191 en 2023, selon l'Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation. 

Au Canada, les femmes autochtones sont quatre fois plus susceptibles d'être victimes de violence que les femmes non autochtones. L'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées de 2019 révèle qu'elles sont 12 fois plus susceptibles d'être assassinées ou portées disparues que les autres femmes. Près des deux tiers des femmes autochtones ont subi une agression physique ou sexuelle au cours de leur vie. 

La violence s'étend également à la sphère politique. Une étude de l'Union interparlementaire en 2016 indique que 81,8 % des femmes parlementaires ont subi de la violence psychologique, y compris des menaces de mort ou de viol. Environ 21,8 % ont subi des violences sexuelles et 25,5 % des violences physiques. Ces agressions visent à dissuader les femmes de s'engager en politique, limitant ainsi leur participation et leur influence. 

Participer à la campagne 

Les citoyens sont invités à se joindre à la campagne en partageant les vignettes et les messages sur les médias sociaux. L'objectif est de dénoncer les violences subies par les femmes et de promouvoir la participation citoyenne comme solution pour les protéger. 

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