Centre d’amitié autochtone : coup d’envoi du projet d’agrandissement

Publié le 3 juin 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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AUTOCHTONE – À l’aube de son demi-siècle d’existence, le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or a officiellement lancé ses travaux d’agrandissement, vendredi dernier. Un chantier qui fera passer la réconciliation à l’action pour les partenaires impliqués.

Pour les responsables du centre, cette première pelletée de terre officielle donne le coup d’envoi à un projet exceptionnel d’affirmation identitaire pour la Première Nation Anishnabe, au cœur du centre-ville.

En plus de voir l’immeuble déjà existant recevoir un rajeunissement, le CAAV ajoutera un pavillon adjacent de cinq étages pour augmenter son nombre de chambres pour les autochtones qui ont besoin d’un hébergement temporaire. Un total de 48 chambres et un espace clinique occupera ce lieu, qui sera complètement carboneutre.

«Il faut mettre l'important travail accompli par toute l’équipe du Centre d’amitié, qui n’a ménagé aucun effort pour que ce rêve, devenu projet, se réalise. L’idée de rénover et d’agrandir le Centre d’amitié est née d’un important besoin au sein de notre communauté», souligne le président du CAAV, Oscar Kistabish.

Le chantier sera aussi l’occasion pour l’établissement d’entreprendre une démarche artistique qui montrera la langue, la culture et les arts autochtones. La promotion du rapprochement entre les peuples sera aussi mise de l’avant dans ces travaux.

«Grâce à sa vision et à son dynamisme, le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or se positionne comme un pôle de services essentiel auprès des Premiers Peuples, notamment pour l’accueil et l’accès à des soins de santé. La réalisation de ce projet de rénovation et d’agrandissement renforcera ce rôle primordial. De plus, on se réjouit de voir s’ériger à Val-d’Or un bâtiment qui répondra aux dernières normes en matière d’efficacité énergétique», affirme la mairesse, Céline Brindamour.

Le coût du projet est estimé à 60 M$. Le fédéral subventionnera les deux tiers, tandis que le dernier tier sera divisé entre le gouvernement provincial et la Fondation Lucie et André Chagnon.

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