Collecte : la MRCVO de retour sur la planche à dessin après une annulation

Publié le 18 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

ENVIRONNEMENT – Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas toujours chez la MRCVO. Le manque de main-d’œuvre continue de poser des problèmes à la récolte des matières résiduelles.

Croyant avoir construit une base stable pour maintenir son service de manière optimale, la MRCVO est de retour sur la planche à dessin après avoir annulé sa récolte de matière recyclable, cette semaine. Un manque de main-d’œuvre a forcé l’organisme à prendre cette décision. Les employés présents ont tout de même procédé à la collecte du compost.

D’ici le mois de décembre, la MRC réévaluera temporairement sa grille des salaires, afin d’attirer des employés. Quelqu’un en entrée de poste verra son taux horaire grimper de 21 à 25$ de l’heure, tandis que ceux avec de l’ancienneté pourront s’approcher du 30$ l’heure. Pour le regroupement, il s’agit d’un retard qui vient d’être rattrapé par rapport à la moyenne du marché.

En plus des salaires, le département de l’environnement a aussi procédé à deux nouvelles embauches provenant du Maroc. D’autres pourraient suivre à la fin de l’été ou au début de l’automne.

«On souhaite ne pas avoir à annuler d’autres récoltes. On a 8 ou 9 camions qui se promènent normalement dans les secteurs. Cette semaine, on en avait seulement trois. C’était impossible de récolter toute la matière», explique le préfet, Martin Ferron.

Les citoyens sont d’ailleurs invités à stocker le contenu de leur bac bleu ou aller le porter eux-mêmes à l’écocentre, situé à la sortie est de Val-d’Or.

Même si ça reste un souhait, Martin Ferron craint que ce scénario puisse se reproduire, alors que la MRCVO entre dans sa grosse période de l’année. En plus des vacances estivales, le début du printemps rime avec une hausse des quantités des matières envoyées à la collecte.

«C’est un surplus de travail. Les gens vident leur cabanon, nettoient les cours arrière et mettent beaucoup de sacs en bordure de la route. Ça augmente le temps de la collecte et ça fatigue davantage les employés. Ceux qui ont fait un gros ménage, s’il vous plait, vous allez nous donner un coup de main en vous rendant directement à l’écocentre. Laissez les bacs verts et le reste, essayez de faire un voyage», implore le maire de Malartic.