CPA Amos : un spectacle annuel en grande pompe

  • Publié le 11 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Hugo Saez

Le traditionnel spectacle annuel, organisé les 6 et 7 mai au Complexe sportif Desjardins par le club de patinage artistique d’Amos, a marqué l’aboutissement d’une saison hors-norme.

« Ça a été un franc succès et nous avons fini la saison sur une bonne note. On a vendu notre plus grosse année. Il y a plein d’anciens patineurs et beaucoup de parents qui sont venus nous voir pour nous dire que c’était super beau » : tel est le constat plus que positif dressé par Mariève Perreault, entraîneure du CPA Amos. « C’est la première qu’on le faisait sur la glace 1, donc ça demandait une tout autre logistique au niveau des numéros et des embarquements sur la glace. Ça a été beaucoup d’adaptation mais aussi une grande réussite », relève Marie-Pier Tremblay, présidente. 

Succès unanime 

Après un mois et demi de travail acharné à répéter sans relâche, la troupe amossoise a vécu ce qui représente l’un des moments les plus attendus de l’année. Sous le thème du cinéma dans sa globalité afin d’apporter de la diversité au contenu du show, les membres du club de patinage artistique d’Amos, âgés de 3 à 17 ans, ont patiné sur la glace pour le plus grand plaisir des spectateurs venus en nombre. « Le spectacle annuel est toujours un moment marquant. Il y a un effet féérique et il y a toujours des nouveaux qui veulent commencer à patiner après ça. Les finissants, eux, se souviennent toujours de ce moment », souligne Mariève Perreault. Selon elle, « originalité » et « éblouissant » sont les deux substantifs qui conviennent aux nombreux numéros proposés par sa troupe. En résumé, athlètes, entraîneurs, parents et l’ensemble des personnes impliquées de près ou de loin au cœur du spectacle ont été conquis. 

« Enfin une vraie saison » 

Alors que la pandémie était venue perturber les saisons précédentes, l’édition 2022/2023 a permis au CPA d’Amos et plus généralement à la sphère du patinage artistique de pouvoir bénéficier d’un nouveau souffle. L’arrêt des mesures sanitaires a fait le plus grand bien aux adeptes de la discipline. « On a pu s’entraîner comme d’habitude et participer à toutes nos compétitions. La motivation des athlètes était là, chacun avait des buts et des objectifs. C’est vraiment ça qui a fait la différence », pointe du doigt Mariève Perreault avec soulagement. 

D’autant plus que la troupe témiscabitibienne s’est illustrée à différents échelons. Antony Pard s’est distingué sur la scène nationale, en arrachant une septième place sur les Jeux du Canada alors qu’il venait tout juste de souffler ses quinze bougies. Quant à elles, Élyse Arseneau (pré-novice) et Alexia Cantin (novice) ont réussi à se propulser jusqu’en finale provinciale des Jeux du Québec. « Ça a été une très bonne saison, autant pour les plus petits que pour les plus grands. Nous sommes vraiment bien ressortis sur la scène régionale et chaque athlète a bien performé », se réjouit la cheffe de file.  

Alors que le spectacle annuel faisait office de clôture à la saison du CPA d’Amos, une période de repos va permettre aux athlètes de prendre une pause avant un retour à la compétition prévu en août, à l’occasion du championnat d’été. « Ça a été une belle saison, positive avec un beau développement de nos athlètes et nous allons continuer ainsi l’année prochaine », conclut Marie-Pier Tremblay. 

Articles les plus consultés

La tête cassée, un portrait vivant et drôle de la région. 

Crédit Photo: Photo gracieuseté
Actualités
Éducation

L’Abitibi comme toile de fond littéraire pour Carl-Abel Melançon

Un roman qui mêle réflexion et légèreté sur les transformations d’une région publié le 13 mai dernier en France.
Crédit photo : Photo gracieuseté
Actualités
Sports

Val-d’Or accueille la Coupe du Nord 

Rouyn-Noranda presse Québec de réactiver le comité interministériel sur la Fonderie Horne

Photo Médialo — archives. 
Actualités
Santé

Fonderie Horne : Rouyn-Noranda presse Québec d’agir

Cette demande survient alors que l’entreprise sollicite un délai supplémentaire de 18 mois pour se conformer à l’autorisation ministérielle.