CPAT : un budget intéressant qui manque de garanties formelles

  • Publié le 22 mars 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

ÉCONOMIE – Les moutures du nouveau budget de la CAQ interpellent la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue, qui juge que le dossier rejoint les priorités de la région, mais manque de garanties formelles pour le territoire.

L’organisme accueille à bras ouverts l’exercice financier, lequel pourrait développer beaucoup de choses en matière de développement économique, de régionalisation de l’immigration, de régionalisation en éducation supérieure et d’habitation. 

Néanmoins, comme l’a dénoncé l’Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités, des efforts pour contrer les impacts de l’inflation dans les villes et municipalités témiscabitibiennes auraient pu être meilleurs. 

«En ce deuxième mandat du gouvernement Legault qui s’inscrit en continuité avec le précédent, nous avions de grandes attentes devant la présentation de ce budget. Nous avons eu la chance, au cours des dernières années, de faire valoir à ce même gouvernement le potentiel énorme et l’importance de l’Abitibi-Témiscamingue dans l’écosystème provincial. Notre région est forte et on doit s’attendre à un retour sur l’investissement», clame le président de la CPAT et maire d’Amos, Sébastien D’Astous. 

Son vice-président, le préfet de la MRC d’Abitibi-Ouest, Jaclin Bégin, ajoute que les gains rapides permettront de mieux évaluer le plan en place et du même coup vérifier si l’Abitibi-Témiscamingue s’en va dans la bonne direction, surtout avec l’absence d’un ministre issu de la région dans le conseil des ministres de François Legault. 

«Dans cette conjoncture incertaine où les pressions inflationnistes continuent de s’accroitre, il s’avère essentiel que le gouvernement maintienne ses grandes priorités en matière de développement régional. Nous sommes parvenus à surmonter plusieurs défis au cours de la dernière année et les investissements du gouvernement dans notre région seront plus importants que jamais», indique la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire. 

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