Jeune adulte impliquée dans la communauté rouynorandienne, Mishka ne manque pas une occasion de donner à son prochain ou de participer à des évènements pour des causes qui lui tiennent à cœur.

Portrait d’une jeune engagée 

Âgée de tout juste 18 ans, Mishka a déjà un bagage de vie assez impressionnant pour une jeune adulte de son âge. En plus, d’étudier en sciences humaines au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Mishka siège au sein du conseil d’administration de la Fondation du Cégep et de l’organisme Citoyenneté Jeunesse. Elle fait également partie du comité Conseil Jeunesse 22 (LAB22). De plus, la médaille du lieutenant-gouverneur lui a été décernée pour son parcours au niveau secondaire. Elle aspire à des études supérieures en relations internationales.  

La COP15 à Montréal 

Évènement d’envergure internationale, la COP15 est une conférence de l’ONU portant sur la biodiversité. Ce sont des débats, des panels et des conférences où les pays doivent s’entendre sur les gestes mondiaux à prendre en ce qui concerne les enjeux de préservation de la nature et de ses écosystèmes. Selon Mishka, accueillir la COP15 à Montréal, ça représente une belle vitrine pour notre province et permet de prouver au monde entier que le Québec constitue un leader en matière de changements. Selon elle, cet évènement de l’ONU met également de la pression sur nos différents paliers de gouvernement, afin qu’ils prennent des décisions et passent à l’action. D’ailleurs, parmi ses moments marquants de la COP15, Mishka note qu’elle a pu rencontrer et discuter avec différents ministres et personnalités politiques telles que Benoît Charrette, Steven Guilbeault, Catherine Fournier et Valérie Plante. « Ce n’est pas tous les jours que l’on peut avoir une discussion détaillée avec eux, pas juste allô bye. Leur signifier que la jeunesse québécoise est derrière eux en ce qui concerne les enjeux environnementaux, et ce, tout au long de l’année, pas juste pendant la COP15. » Lors de ses deux premiers jours en sol montréalais, Mishka a participé au sommet jeunesse de la COP15 qui lui a permis d’échanger sur des enjeux de la biodiversité avec des jeunes de partout dans le monde et appartenant à des milieux différents.

Crédit : Gracieuseté – Mishka Caldwell-Pichette
Différents ministres et personnalités politiques du Québec étaient présents pour prendre part à la discussion.

Une expérience qui porte à réfléchir

« On dirait que l’on vient juste d’arriver à Montréal et pourtant c’est déjà fini », rigole Mishka lorsqu’elle se rappelle son expérience à la COP15. L’étudiante est de retour à Rouyn-Noranda avec plusieurs informations qui se bousculent dans sa tête. « J’ai réalisé que même la Terre était sexiste et raciste. Les changements climatiques ça met beaucoup de pression sur les minorités, notamment sur les femmes. » Mishka mentionne aussi que son séjour lui a permis d’ouvrir davantage les yeux sur le racisme environnemental. « Si un candidat politique propose que les Montréalais aient accès à de la bonne eau, personne ne va poser de questions. Mais, si on veut donner accès à de la bonne eau aux autochtones du Grand Nord, là on pose des questions, on demande comment ça coûte. » La jeune adulte précise qu’il y a des inégalités même au Québec et qu’il y a beaucoup de causes sociales qui sont liées à la conservation de la biodiversité et aux changements climatiques. Dans le futur, Mishka souhaite avoir la chance de participer à une autre COP15 ailleurs dans le monde, afin de revivre de beaux moments comme ceux de la semaine dernière.