Eau perfluorée : une réglementation devrait déjà exister, estime Sylvie Bérubé

  • Publié le 28 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

POLITIQUE – Interpelée par la quantité de composés perfluorés dans l’eau de Val-d’Or, la députée fédérale d’Abitibi – Baie-James – Nunavik – Eeyou, Sylvie Bérubé, se désole de voir qu’aucune réglementation n’a été mise en place plus tôt pour contrer ces «polluants éternels».

La représentante du Bloc québécois concède que les substances poly- et perfluoroalkyliques (SPFA) se retrouvent dans la majorité des villes québécoises. Or, elle s’inquiète des résultats démontrés par une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal. 

«La concentration retrouvée dans les échantillons de Val-d’Or varie de 35 à 171 ng/L. C’est l’une des concentrations les plus élevées de tout le Québec. Ces contaminants éternels sont potentiellement cancérigènes et peuvent entraîner des répercussions sur la grossesse et le cholestérol. Cette situation m’interpelle davantage considérant que je demeure à Val-d’Or», ne cache pas la députée. 

Il y a trois semaines, Santé Canada a entrepris une consultation publique afin de mettre à jour ses recommandations. Un objectif de 30 ng/L est suggéré. En 2021, le gouvernement canadien souhaitait continuer à investir dans les recherches sur la SPFA et étudier l’évolution des politiques dans les autres pays du monde. 

«Malgré les démarches entreprises par le gouvernement fédéral depuis plusieurs années dans ce dossier, aucune réglementation n’est en vigueur», insiste toutefois Sylvie Bérubé. 

Cette dernière salue les démarches de la Ville de Val-d’Or, qui a décidé de fermer son puits d’appoint à la suite de la découverte d’un taux anormalement élevé, mais tout de même sous la recommandation actuelle de 200 ng/L, de composés perfluorés dans l’eau.

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