Émilise Lessard Therrien lance sa campagne à Ville-Marie

La députée sortante, Émilise Lessard Therrien, est arrivée entourée de membres de sa famille pour lancer sa campagne, le 29 août, dans son patelin d’origine : Ville-Marie. Avec le lac Témiscamingue en arrière-plan, elle a immédiatement plongé dans le vif du sujet.

«Plus que jamais, je suis motivée à poursuivre mon engagement, a-t-elle fait savoir d’emblée. J’ai eu quatre ans pour me rendre compte que nous, les gens du comté, nous n’existons que lorsque c’est le temps de prélever nos ressources naturelles. Quand on parle de nos richesses naturelles, les décideurs nous regardent avec envie, mais quand on parle de nos enjeux de santé, là, ils s’en lavent les mains.»

Grands axes

Ainsi, la candidate de Québec solidaire a attiré l’attention de ses interlocuteurs sur les enjeux qui lui tiennent à cœur et dont s’est imprégné son slogan «Prendre soin de Rouyn-Noranda-Témiscamingue». Dans le volet vitalité et équité territoriale, la précarité de certains services de santé ont soulevé de l’émotion dans l’assistance et même chez la candidate.

«On ne peut plus tolérer que nos urgences soient fermées, que nos aînés soient déportés à l’extérieur de leur milieu, car il n’y a plus de place pour les héberger, a-t-elle martelé. J’ai reçu énormément de témoignages d’aînés, de femmes, de couples, de proches aidant, les difficultés vécues par les entreprises et leurs travailleuses et travailleurs quant au manque de places en services de garde qui empêchent des retours au travail de parents.»

«On ne peut plus tolérer que nos urgences soient fermées, que nos aînés soient déportés à l’extérieur de leur milieu car il n’y a plus de place pour les héberger»

– Émilise Lessard Therrien

La candidate, Émilise Lessard Therrien, était entourée de membres de sa famille pour son lancement de campagne.

L’économie de proximité et la diversification économique font également partie des enjeux sur lesquels elle entend mettre ses énergies, exaspérée qu’elle est de voir les matières premières quitter le territoire pour être transformées privant ainsi la région de leur valeur ajoutée. «Et ça, c’est sans parler des producteurs qui doivent dépenser une fortune pour le transport de leurs élevages et productions, a-t-elle poursuivi. L’État doit jouer un rôle pour favoriser la mise en marché la plus directe possible des productions locales.»

Qualité de l’air

Le dossier de la Fonderie Horne, pour lequel Mme Lessard Therrien n’a jamais lâché le morceau, a trouvé écho à l’échelle nationale. «Prendre soin de mon monde, c’est mon rôle, tout comme celui de l’État, a-t-elle rappelé. On devrait se rallier derrière l’intérêt supérieur de la santé des citoyens. Je n’en reviens pas que ce soit la pression médiatique et citoyenne qui fasse bouger la CAQ comme si la santé des personnes n’était pas suffisante.»

Au cours des prochaines semaines, la candidate solidaire déclinera ces thèmes par des propositions concrètes en plus de porter fièrement son bilan. «Je serai là pour mener une campagne en faveur des jeunes qui éprouvent un sentiment d'injustice face à la planète en train de brûler. Je serai là pour les jeunes familles qui sont épuisées, manquent de temps, peinent à joindre les deux bouts et trop souvent à se loger convenablement. Sans oublier les aîné·e.s qui souhaitent vieillir dignement et entourés des soins et services auxquels ils ont droit », a-t-elle conclu.

La grand-maman d’Émilise Lessard Therrien est on ne peut plus fière de sa petite-fille.