Festival d’humour : un 25e mené par François Bellefeuille et Pierre-Yves Roy-Desmarais

Publié le 4 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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HUMOUR – Cinq ans après s’être révélé au public valdorien lors du concours de la relève, Pierre-Yves Roy-Desmarais aura maintenant la plus belle scène du 25e Festival de l’humour de l’Abitibi-Témiscamingue, alors qu’il aura le mandat de clôturer l’événement, le dimanche 9 juillet, à la Cité de l’Or.

Finaliste en 2018, Roy-Desmarais partagera le dernier gala de la fin de semaine en compagnie de François Bellefeuille, qui sera l’animateur des spectacles et porte-parole de l’édition 2023.

En progression fulgurante depuis sa première visite au FHAT, Roy-Desmarais est possiblement l’humoriste le plus en vue en cette année 2023. Vainqueur de l’Olivier du meilleur auteur et du meilleur spectacle (Jokes Chapeau Maman Magie Piano), l’artiste de 28 ans a aussi reçu l’ultime honneur de l’Olivier de l’année pour compléter le triplé, en mars dernier.

«C’est dur de concevoir que ce gars était à peine connu, il y a cinq ans. On savait qu’il avait du potentiel, car il a eu une réponse immense du public en 2018. Cinq plus tard, ce n’est rien, et il est au top. Il fait salle comble partout où il va», jubile le président du FHAT, Robert-André Adam.

La soirée de samedi (8 juillet) mettra en vedette Sam Breton, Katherine Levac ainsi que Liliane Blanco-Blanchette, véritable sensation sur la plateforme TikTok, elle qui est suivie par près de 140 000 abonnés sur la plateforme de partage de vidéos. Maude Landry et Jean-Marc Parent ouvriront les spectacles galas de cette édition 2023, le 7 juillet. 

L’anniversaire du quart de siècle du festival et la programmation monstre de l’édition 2022 (Louis-José Houde, Math Duff, PA Methot) ne rendaient pas les choses faciles pour le comité organisateur.

«Il n’y a jamais eu autant de compétition dans le monde de l’humour, mais le résultat est tout de même extraordinaire. Ces jeunes ont traversé la pandémie, alors que c’était interdit de faire des spectacles. Au lieu de s’écraser, ils ont créé du contenu nouveau. Regardez où ils sont rendus maintenant. Ça fait en sorte que nous avons une nouvelle offre que nous n’avions pas avant».

Différent de 1998

En faisant un clin d’œil à la nostalgie, le FHAT constate que les choses ont bien changé depuis la première présentation de l’événement, à l’été 1998. Le style d’humour, la quantité de festivaliers, le nombre de partenaires impliqués, beaucoup de paramètres ont évolué avec le temps.

Le maître de cérémonie derrière le comité responsable du festival constate toutefois qu’une 25e édition est plus facile que la première à mettre en place.

«Je donne beaucoup de crédits au premier comité. C’était plus petit, mais il n’avait pas l’historique qu’on a aujourd’hui. Ceux qui étaient impliqués ont dû commencer avec rien et ont dû bâtir ça comme il pouvait, en espérant que ça allait marcher», complimente Robert-André Adam.

«Si on compte les finissants de l’École nationale de l’humour, on a 26 humoristes, cette année. C’est rare que quelqu’un me dise qu’il a aimé les 26. La réalité n’est pas là. On essaye que tout le monde s’y retrouve. Je veux qu’on puisse parler à une jeune de 12 ans et à un monsieur de 85 ans. Comme président, c’est ça mon but», ajoute-t-il.