Fonderie Horne: la CCIRN reste confiante

  • Publié le 14 févr. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Rouyn-Noranda se dit inquiète, mais confiante que la fonderie poursuivra ses activités 

Le président de la CCIRN, Stéphane Brown, croit que Glencore va poursuivre le développement et la modernisation de sa fonderie de Rouyn-Noranda.

« Ils ont investi près d’un milliard de dollars jusqu’à maintenant afin de moderniser l’infrastructure. Ce serait très étonnant que la compagnie décide soudainement de faire marche arrière. Toutefois, il faut comprendre que la fermeture de la fonderie serait catastrophique pour la ville, car elle emploie 600 personnes, sans compter les centaines d’entreprises régionales qui font affaire avec l’usine », a déclaré le président.

Le 14 février dernier, un reportage du diffuseur national a laissé entendre que la compagnie Glencore pourrait fermer ses installations de Rouyn-Noranda si elle n’obtenait pas la garantie que les normes environnementales en matière d’émission de produits toxiques ne changeront pas au cours des prochaines années afin d’assurer une certaine stabilité, qui justifierait les investissements de 750 000 000$ de l’entreprise (projet AERIS) pour atteindre la norme de 15 n3/m3. 

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Le président de la CCIRN, Stéphane Brown

Réaction de Glencore 

Pour sa part, l’entreprise propriétaire de la fonderie Horne n’a ni affirmé ni infirmé qu’une décision sera rendue à la fin février pour décider de l’avenir de l’usine de Rouyn-Noranda.

Dans un communiqué envoyé aux médias, la compagnie soutient que le projet AERIS est proche de passer de la phase préfaisabilité à la phase de faisabilité.

« Alors que nous présenterons un projet pour lequel les coûts ont été significativement révisés à la hausse, dépassant les 500 M$ prévus initialement, nous avons rencontré le gouvernement au cours des dernières semaines à ce sujet. Comme toute entreprise qui s’apprête à investir de telles sommes, nous voulons nous assurer d’avoir un environnement stable et une prévisibilité quant aux futures conditions d’opération, et ce, à moyen et long termes », évoque le communiqué.

Rappelons que la fonderie Horne de Rouyn-Noranda est sur la sellette depuis plusieurs années concernant ses émissions toxiques provenant de ses installations, qui acceptent notamment des intrants afin de recycler des métaux.

Plusieurs organisations de protection de l’environnement ainsi que des citoyens réclament que l’entreprise respecte la norme nationale de 3ng/m3.

La dernière autorisation ministérielle du MELCCFP demandait à la fonderie Horne d’atteindre la norme de 15ng/m3 pour 2028. 

 

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