Formation pour techniciens des salles de contrôle minières

  • Publié le 20 août 2025 (Mis à jour le 20 août 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Christine Duchesneau au centre ; Dany Mercier, deuxième en partant de la droite. 

Photo gracieuseté 
Christine Duchesneau au centre ; Dany Mercier, deuxième en partant de la droite.  Photo gracieuseté 

L’Institut national des mines (INMQ) a annoncé, le 19 août à Preissac, le lancement d’un projet avec trois cégeps afin de développer d’ici l’été 2026 une formation destinée aux techniciennes et techniciens des salles de contrôle minières. 

Le projet est mené en partenariat avec le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, le Cégep de Thetford et le Cégep de Sept-Îles. L’objectif est de mettre en place une formation spécialisée dans l’horizon visé. 

Un besoin exprimé par l’industrie 

L’Institut national des mines indique avoir répondu à une demande issue du secteur en menant des recherches sur les fonctions présentes dans les salles de contrôle du milieu minier québécois.
Ces travaux ont visé à mieux cerner les rôles et responsabilités associés aux divers profils de la main-d’œuvre qui y œuvre. 

Réactions 

La présidente-directrice générale de l’Institut national des mines, Christine Duchesneau, a déclaré que « ce partenariat revêt une grande importance pour un organisme de recherche en formation minière comme le nôtre. »  

« Il soutient les efforts de consultation menés par notre équipe auprès de nos partenaires de l’industrie minière et du milieu de l’éducation, et se concrétise par la mise en place d’une formation qualifiante unique répondant aux besoins du secteur minier québécois », a-t-elle ajouté. 

L’attestation d’études collégiales de spécialisation courte de quelques centaines d’heures de contenu comprendra des stages. L’attestation sera conçue d’ici l’été 2026 pour un déploiement suivant sa création. 

Le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Dany Mercier, a rappelé que « les cégeps de l’Abitibi-Témiscamingue, de Thetford et de Sept-Îles s’associent pour faire évoluer la formation minière vers les plus récents besoins de l’industrie : une AEC spécialisée en salles de contrôle qui alliera savoir-faire technologique et innovation pédagogique. » 

« Porté par l’ADN minier et l’expertise unique en technologie minérale de nos trois collèges, le travail d’exception de l’INMQ et l’implication des différents acteurs clés, ce projet permettra de répondre rapidement et agilement aux besoins de formation de main-d’œuvre des entreprises du secteur minier implantées dans nos régions et ailleurs au Québec. »

La mission de l’Institut national des mines consiste à appuyer le gouvernement dans ses responsabilités liées à l’éducation du secteur minier. Son mandat vise notamment à accroître la capacité de formation de la main-d’œuvre en mettant à profit les ressources existantes et en les mobilisant dans une perspective concertée entre l’ensemble des acteurs du milieu. 

Avis ministériel et poursuite des travaux 

Un premier avis a été transmis en juin 2024 à la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry. 

Au cours de la dernière année, l’Institut a poursuivi ses travaux afin de développer le profil de compétences jugé prioritaire par l’industrie minière québécoise, soit celui de technicien et technicienne de salle de contrôle. 

Grâce à des consultations menées auprès des partenaires de l’industrie et du réseau de l’éducation — aux niveaux professionnel, collégial et universitaire — il est désormais possible de déployer une formation qualifiante et diplômante. 

Conception en cohérence avec le profil de compétences 

Le Consortium des directions de la formation continue des trois cégeps qui offrent le programme de « Technologie minérale » réalisera la conception du programme. 

Cette conception sera effectuée en cohérence avec le profil de compétences développé par l’Institut lors de ses consultations. 

Polyvalence et ouverture à de nouveaux profils 

La formation contribuera à accroître la polyvalence des travailleuses et travailleurs du secteur minier qui possèdent déjà une expertise en opérations minières. 

Elle vise également à encourager l’arrivée d’un personnel expérimenté provenant d’autres domaines d’activités souhaitant intégrer l’industrie minière.

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