Itinérance : Benjamin Gingras veut solidifier le pont entre Québec et les municipalités

  • Publié le 12 sept. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

POLITIQUE – Après les logements sociaux, Québec solidaire veut temporiser les impacts de l’itinérance dans les rues de Val-d’Or. Présent, lundi matin, pour présenter sa plateforme sur le sujet, le candidat dans Abitibi-Est, Benjamin Gingras, veut fortifier le lien entre le provincial et le municipal.

Même si la problématique est souvent portée par les municipalités, le candidat solidaire estime que le gouvernement provincial doit assurer sa part pour enrayer le problème. Un résultat qui démontre la flagrance de l’échec des gouvernements à aborder les problèmes socio-économiques du comté, selon Benjamin Gingras. 

Ce dernier s’est donné pour mission de coordonner et concerter les différents acteurs qui oeuvrent à la lutte contre la pauvreté. À court terme, il veut attirer et retenir les travailleurs et travailleuses dans les domaines de la santé mentale, de l’intervention psychosociale et de la toxicomanie. 

«Le député provincial a les responsabilités de financer ce qui touche le logement et la santé. Il doit faire le pont entre sa circonscription et les actions gouvernementales prises», affirme-t-il. 

Environ 150 à 200 personnes vivent une situation d’itinérance dans les rues de Val-d’Or, chaque année. Une problématique qui affecte l’occupation du centre-ville par la population, en plus de créer de l’insécurité chez les commerçants du secteur. 

«Ça prend certaines initiatives pour donner les moyens aux villes d’agir.  La crise du logement a des facettes multiples. Elles ont un rôle à jouer, comme leur donner un droit de préemption pour la construction rapide de logements sociaux. J’ai très hâte de travailler avec la mairesse [Céline] Brindamour et les autres élus municipaux», déclare M. Gingras.  

Une population surreprésentée 

Un angle que souhaite attaquer Benjamin Gingras, s’il est déclaré vainqueur le 3 octobre prochain, est offrir une gamme de solutions adaptées aux personnes autochtones. En plus d’être un carrefour central entre les peuples des Premières Nations de l’ouest de la province et du Nord-du-Québec, Val-d’Or a une surreprésentation des Autochtones dans sa population itinérante (un peu plus de 50%). 

Vice-président d'un organisme communautaire qui vient en aide aux personnes autochtones itinérantes dans le grand Montréal, Benjamin Gingras juge qu’une plus grande sensibilité et une meilleure compréhension de leur réalité sont nécessaires pour soigner cet enjeu. Québec solidaire s’est d’ailleurs engagé à débloquer 130 M$ pour adresser le manque de logements qui frappent les peuples autochtones du Québec. 

«On ne peut pas écarter la question autochtone de l’itinérance. Ça prend une vision qui tient compte de cette particularité. Il faut comprendre les dynamiques et les réalités qui s’opèrent à l’intérieur des communautés», analyse le neuropsychologue de profession. 

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