Grand passionné des sports et des loisirs et impliqué depuis plus de 50 ans dans ces domaines, Jean-Claude Babin a vu son nom inscrit dans les annales. Une salle a été nommée en son honneur dans les locaux de Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue (LSAT).

Un texte de Myriam Grenier- La soirée en son honneur s’est tenue à Val-d’Or, le 12 mai. Amis, famille et anciens collègues se sont réunis pour rendre hommage à M. Babin. «Jean-Claude était là aux premiers balbutiements du développement des sports dans la région. Tout était à faire ou à refaire. Il a été un pionnier et il est toujours là, a mentionné Daniel Asselin, directeur général de LSAT.  

«Lors de la soirée, il était très ému. Il y a eu de beaux témoignages. Jean-Claude Babin est un homme au grand cœur, un homme de peu de mots qui mettait l’employé en priorité. J’ai adoré travailler avec lui, d’abord comme son employé, et ensuite comme directeur général. C’était indéniable que nous allions l’honorer», a-t-il ajouté.  

Jean-Claude Babin entouré de Daniel Asselin, directeur général de Loisir et Sport Abitibi- Témiscamingue et de Jaclin Bégin, président du conseil d’administration du même organisme.

Passionné et impliqué 

Voir une salle porter son nom réjouit Jean-Claude Babin. Mais cet honneur n’arrive pas par hasard. C’est le fruit d’une longue implication au sein de sa communauté. Il a, entre autres, été directeur général du Conseil des loisirs de l’Abitibi-Témiscamingue de 1973 à 1998 et administrateur dans différentes organisations sportives, dont la Société des Jeux du Québec, le Fonds de l’athlète régional, Hockey Québec, à LSAT et à Sports Québec, pour un cumul de plus de 50 ans.  

«Ma passion pour le sport vient de mon père. Je suis né près de Kirkland Lake et il y avait la rivalité entre Toronto et les Canadiens de Montréal. Dans ce temps-là, ces équipes gagnaient des coupes Stanley. J’ai d’ailleurs bu ma première bière à 21 ans pour oublier la défaite des Canadiens en finale de la Coupe contre Chicago, a rigolé M. Babin. «J’ai toujours été un passionné du sport. J’ai joué au football, au basketball et au hockey au collègue classique dans les années 60. J’ai étudié un an en éducation physique à Ottawa, mais j’ai finalement fait un baccalauréat en pédagogie. J’ai enseigné durant sept ans pour finalement aller travailler dans le monde des loisirs, a-t-il énuméré.  

«Mais ma 2e maladie, c’est mon amour pour le hockey. J’ai d’ailleurs été instigateur pour amener Les Foreurs à Val-d’Or. J’ai fait des recherches et des représentations dès 1976 pour amener une équipe de la Ligue de Hockey Junior majeur dans la région. En une seule année, je suis allée au moins 40 fois à Montréal. Le projet a finalement abouti 17 ans plus tard, en 1993», a souligné Jean-Claude Babin.  

Son secret pour partir ou poursuivre des projets d’envergure? S’impliquer. «Si on veut faire connaître notre région et ne pas se faire oublier, il faut être présent sur les comités provinciaux. C’est dur de dire non à quelqu’un avec qui tu sièges sur un conseil et que tu connais. J’ai siégé sur plusieurs comités au Québec et on a pu avoir la tenue des Jeux du Québec à Amos, à Rouyn-Noranda et à Val-d’Or, a cité en exemple M. Babin.  

Ce dernier est d’ailleurs toujours actif et s’implique encore, notamment dans la gestion d’une dizaine de bénévoles pour la loterie volontaire lors des matchs à domicile des Foreurs de Val-d’Or.