La FIQ-SISSAT réclame un plan clair pour mettre fin à la main-d’œuvre indépendante

  • Publié le 16 oct. 2025 (Mis à jour le 16 oct. 2025)
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Jean-Sébastien Blais président de la FIQ-SISSAT
Photo FIQ-SISSAT
Jean-Sébastien Blais président de la FIQ-SISSAT Photo FIQ-SISSAT

En conférence de presse à Rouyn-Noranda le 15 octobre, la vice-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ, Nathalie Levesque, et le président du Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue (SISSAT), Jean-Sébastien Blais, ont réclamé un plan clair afin que la région soit en mesure de ne plus recourir à la main-d’œuvre indépendante d’ici la prochaine année. Pour y arriver, Santé Québec doit cesser de mettre des bâtons dans les roues aux initiatives négociées localement selon eux.

« Au cours des derniers mois, de nombreux efforts ont été faits pour mettre en place des mesures régionales afin d’attirer et de retenir des professionnelles en soins, comme des forfaits d’installation, des primes et des bourses avec comme objectif de rendre l’Abitibi-Témiscamingue moins dépendante des agences de placement de personnel, rappelle M. Blais. Or, ces avancées sont menacées par l’obsession pour l’équilibre budgétaire du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, et le jeu de ping-pong incessant entre Santé Québec et le ministère de la Santé. »

La vice-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ, Nathalie Levesque
Photo FIQ-SISSAT

Décentralisation?

Ces problèmes, vécus partout au Québec, se répercutent particulièrement en Abitibi-Témiscamingue. « Sur le terrain, on ne voit pas la décentralisation promise par Santé Québec, affirme Mme Levesque. Nos vis-à-vis dans les établissements n’ont plus de pouvoir, ils doivent toujours attendre des autorisations de Santé Québec, qui elle, attend les orientations et les cibles du Ministère. Rien n’avance. Pourtant, on sait qu’on arrive à s’entendre localement quand la volonté politique est là. »

La situation des infirmières praticiennes spécialisées est un exemple flagrant d’avancées par en arrière : des bourses incitent les infirmières de la région à poursuivre leur formation pour renforcer une première ligne qui a grandement besoin d’elles, mais les postes promis ne se concrétiseront finalement que par l’intervention du premier ministre, obligé de prendre en charge une région négligée.

« Qui mène la barque?, se demande M. Blais. Nous pourrions éviter bien du stress et des nuits d’insomnie aux professionnelles en soins et aux patients en suivant un plan clair, établi en collaboration avec un employeur qui a les moyens d’agir concrètement sur son territoire », ajoute-t-il en terminant.

La vice-présidente de la FIQ estime quant à elle que la dernière année du gouvernement doit servir à répondre aux besoins des patients et de celles qui les soignent, pas à arbitrer une joute de structures. « Les solutions locales négociées entre l’employeur et le syndicat fonctionnent parce qu’elles répondent à des besoins très précis en région. C’est sur elles qu’il faut miser », conclut-elle.

 

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