La plateforme «Agir pour bien vieillir» disponible pour aider le pouvoir d’agir des aînés

Publié le 23 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

SANTÉ – Alors que le Québec se prépare à un vieillissement massif de sa population, plusieurs regroupements en santé ont mis l’épaule à la roue afin de lancer la plateforme «Agir pour bien vieillir».

Mis en place par la Fondation AGES et la Fondation de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), ce microsite permettra aux aînés de faire une auto-analyse de leur état de santé.

Les quatre volets de ce processus incluent une planification des actions, repérer les signes de détérioration de la santé, réfléchir à l’importance d’agir et préparer les rendez-vous avec un professionnel. L’application aura pour but de baisser la pression sur les services de soutien à domicile.

«Il appartient en premier lieu aux aînés et leurs proches de garder leur pouvoir d’agir sur leur santé, mais pour cela, il faut avoir accès à de l’information de qualité qui tient compte des particularités liées au vieillissement. Les aînés peuvent par exemple présenter des symptômes différents de certaines maladies qui les mènent à ne pas agir ou consulter au bon moment. La conséquence est que plusieurs personnes vont se retrouver à l’urgence dans un état plus grave», lance la Fondation AGES.

Un système à plein régime

Pendant que l’Institut de la statistique du Québec prévoit que la proportion de personnes âgées augmentera pendant les 30 prochaines années, les fondateurs de l’application lancent un appel collectif pour que toutes les sphères de la société s’impliquent dans le sort des aînés et soient prêtes pour un «gériaboom».

«Nous voyons clairement apparaître les limites de notre système de santé et seule une mobilisation de toutes les sphères de la société pourra permettre de préserver la santé et la qualité de vie de nos proches qui vieillissent», prévient le président fondateur de la Fondation AGES, Stéphane Lemire.

Les proches aidants seront aussi de mise pour le succès de cette opération, car ils peuvent fournir des explications et des informations importantes aux professionnels de la santé pour espérer une meilleure prise en charge.