La SADC retrouve des investissements jamais vus depuis cinq ans

Publié le 29 sept. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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ÉCONOMIE – Affectée par la pandémie des dernières années, la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) de la Vallée-de-l’Or revient maintenant à un niveau plus fort. Avec des investissements de plus d’un million de dollars, l’organisme a atteint un sommet jamais vu depuis cinq ans.

Heureux à la lumière de ce chiffre encourageant pour cette dernière année financière, le président de la SADC, Mario Thouin, se réjouit de constater le dynamisme de l’entrepreneuriat sur le territoire. Pour 2022-2023, 65% du fonds d’investissement et 84% de la Stratégie jeunesse ont été remis pour le démarrage ou l’acquisition d’une compagnie.

«Beaucoup de jeunes entrepreneurs partent de nouveaux projets. On a investi 161 000$ pour la Stratégie jeunesse, ce qui est une année record. Dans le marché, on remarque qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs qui prennent leur retraite ou se retirent. Il y a des opportunités pour les jeunes. Je pense que ce sera encore le cas pour les années à venir», entrevoit Mario Thouin.

Dans le dernier exercice, 83 entreprises ont été appuyées par la SADC. En collaboration avec la Chambre de commerce de Val-d’Or, une aide financière de 300 000$ a été octroyée pour donner un coup de pouce aux organismes touristiques, l’un des domaines les plus touchés par la pandémie.

À reprendre, peut-être

Une année sommaire remplie de positif, mais la SADC a dû traverser quelques embûches au cours des derniers mois. Après un travail de longue haleine pour accueillir le 19e congrès provincial du Réseau des SADC-CAE, à la mi-juin et à une semaine et demie de préavis, le plan est tombé à l’eau, puisque les feux de forêt ont impacté la qualité de l’air, en plus de compliquer la situation du transport et du réseau routier.

Le conseil d’administration se réunira bientôt pour prendre une décision à savoir si la Vallée-de-l’Or dépose un nouveau dossier de candidature. Mario Thouin avance toutefois que ce ne sera pas dès l’an prochain, mais plus vers le moyen terme.

«Comme le mentionnait notre directeur général, c’est plus de 200 congressistes qui proviennent de partout au Québec. Ça demande beaucoup d’organisation. On ne dit pas non à une éventuelle mise en candidature», affirme-t-il.