La saison de la chasse

Publié le 1 janv. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

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L’intérêt porté à la chasse par la gent féminine en Abitibi-Témiscamingue ne date pas d’hier.

Chronique par Yannick Valiquette, technicien en documentation aux Archives nationales à Rouyn-Noranda

Il y a des signes qui nous indiquent hors de tout doute que l’automne est bien installé en Abitibi-Témiscamingue : la chute des feuilles, l’ensoleillement écourté, la température plus froide et… les immenses sacs de carottes exposés devant des épiceries et commerces sportifs. À l’instar d’autres régions du Québec, la chasse fait partie de l’ADN de l’Abitibi-Témiscamingue. Chaque année, des centaines de personnes se préparent dès le début d’octobre pour aller rejoindre leurs camps de chasse situés aux quatre coins du territoire. L’engouement est tel que dans une ville comme Rouyn-Noranda, les restaurants et autres lieux publics sont visiblement moins achalandés qu’à l’habitude durant cette période.

Si la chasse a d’abord été un moyen de subsistance dès l’arrivée des colons, les raisons pour la pratiquer sont maintenant multiples : certains y voient l’occasion de passer du temps en nature, d’autres espèrent garnir leur congélateur tandis que d’autres encore tentent de se surpasser physiquement. Certains vont même chasser en souhaitant ne faire aucune prise! Et autant de types de chasse amènent tout autant de types de chasseurs, allant de l’amateur qui veut avant tout passer du bon temps jusqu’au professionnel qui s’équipe avec sérieux pour être le plus performant possible.

On ne se le cachera pas, la chasse est un sport qui est principalement pratiqué par les hommes. Cependant, de plus en plus de femmes s’adonnent maintenant à cette activité avec passion. Comme nous pouvons le constater sur cette photographie d’une jeune chasseuse prise dans les années 1950, l’intérêt porté à la chasse par la gent féminine en Abitibi-Témiscamingue ne date pas d’hier. Après tout, celle-ci fait partie de notre identité culturelle.

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