L’Abitibi rayonne dans le Cirque du Soleil, via le jongleur Louis-Philippe Jodoin

  • Publié le 2 août 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

Les quilles et les cannes n’ont plus de secret pour l’artiste jongleur Louis-Philippe Jodoin. L’Amossois de 32 ans a l’opportunité de pratiquer son art sur les plus grandes scènes de la planète, lui qui exprime son talent lors du numéro d’ouverture du spectacle «Kurios» du Cirque du Soleil. 

ppelé à performer pendant huit à neuf minutes, parfois plusieurs fois par jour, l’Abitibien réalise un rêve de longue date, lui qui pratique la jonglerie depuis qu’il est âgé de 14 ans. 

En voyage dans plusieurs endroits du monde, Jodoin se plaît dans son rôle d’ouverture et la pression qui vient avec. En échauffement quelques instants avant le début de la représentation, il considère que sa gestion du temps avec la relaxation et les étirements est plus facile de cette manière, et ainsi utile pour travailler certains aspects de son métier. 

«La canne est un objet différent, car elle est grande et prend beaucoup de place dans les airs. Le niveau de collision est atténué, mais parfois les quilles peuvent s’entrechoquer. Avant ce spectacle, je n’avais jamais jonglé avec des gants. C’est un objet assez inusité», explique l’artiste, qui verra la tournée se poursuivre jusqu’au 25 août, sous le grand chapiteau du Vieux-Port de Montréal. 

Dans ses plus beaux souvenirs d’artiste, Louis-Philippe Jodoin garde en mémoire la fois où il a pu fouler les planches de la célèbre salle du Royal Albert Hall de Londres. En plus de se produire devant plus de 4000 personnes, celui-ci a pu le faire devant une légende de la musique. 

«À la première, il y avait Brian May (guitariste du groupe Queen) dans l’assistance, mais je n’ai pas pu le rencontrer, car je l’ai su le lendemain. J’aurais aimé avoir une photo avec lui, ou quelque chose du genre», raconte-t-il. 

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Louis-Philippe Jodoin pratique l’art de la jonglerie depuis qu’il a 14 ans

Penser au futur 

Les objets ne sont pas les seules choses avec lesquels Louis-Philippe Jodoin doit jongler dans sa vie professionnelle. Présentement aux études, ce dernier a dû mettre sa maîtrise en génie électrique sur pause pour pouvoir se concentrer à fond sur le Cirque du Soleil. Même s’il juge que terminer celle-ci n’est pas une obligation, il souhaite tout de même le faire dans les cinq ans permis. 

«J’ai déjà accompli un de mes rêves les plus fous avec le Cirque du Soleil. Mais rien ne m’empêche dans le futur de faire des événements corporatifs ou des fêtes de Noël d’entreprise, au Québec ou ailleurs. Quelque chose qui me permettra de travailler en ingénierie et de jongler sur le côté», entrevoit Jodoin. 

En attendant d’être rendu à cette étape de sa vie, il veut maintenant élaborer son vocabulaire de jonglerie. En plus d’incorporer de nouveaux mouvements dans son arsenal, il souhaite aussi se mettre dans le «speed juggling», une version axée sur la vitesse. 

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Le spectacle «Kurious» sera à Montréal jusqu’au 25 août.

«Présentement, je pratique avec des quilles de grosseur conventionnelle. Dans le jonglage de vitesse, ça ressemble davantage à un bâton. C’est plus court et plus mince, donc ça permet de faire des rotations beaucoup plus rapides. Toutes les formes de jonglerie demandent une certaine dextérité, donc c’est juste différent», analyse le natif d’Amos. 

 

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