Lancement de son programme de forage sur le projet Hunter

  • Publié le 12 avr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
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Kenorland Minerals a annoncé, le 17 mars, le début de son premier programme de forage au diamant sur le projet Hunter, situé dans la ceinture de roches vertes de l’Abitibi. Ce projet est mené en partenariat avec Centerra Gold, qui finance le programme d’exploration hivernal 2025. Jusqu’à 4 300 mètres de forage sont prévus pour tester des cibles identifiées depuis 2021.

Des cibles prioritaires définies par des levés systématiques
Depuis 2021, Kenorland a réalisé plusieurs levés géophysiques et géochimiques sur l’ensemble de la propriété. Un levé VTEM a été effectué en 2021, suivi d’un programme de forage au carottier en 2022.

Ces travaux ont permis d’identifier des zones prioritaires, qui ont été affinées grâce à un levé magnétique aéroporté haute résolution en 2023, puis à un programme de forage sonique et à un levé de polarisation provoquée en 2024.

Une anomalie géochimique multiélémentaire sur 7 km²
Les campagnes de forage sonique de 2022 et 2024 ont mis en évidence une anomalie géochimique contenant de l’or, du cuivre, du molybdène, de l’argent, du tungstène et du bismuth dans les tills et les échantillons de roche, couvrant une superficie de 3,5 km sur 2 km. Cette zone reste entièrement masquée par des dépôts glaciaires épais, rendant le forage au diamant essentiel pour tester la minéralisation en profondeur.

Un contexte géologique favorable
La zone ciblée est caractérisée par des roches volcaniques felsiques intrudées par des phases porphyriques felsiques à intermédiaires, situées dans un corridor structural orienté nord-sud, en lien avec le batholite de Poularies. Une altération généralisée (silice, épidote, séricite, feldspath potassique) est associée à des veines de quartz et de sulfures.

La minéralisation en sulfures comprend principalement de la pyrite, avec des traces de chalcopyrite et de molybdénite, suggérant un système lié à des intrusions, potentiellement synvolcaniques ou associé à un magmatisme plus récent, similaire au gisement aurifère de Duparquet situé à 6,5 km au sud.

Un projet prometteur dans une région peu explorée
Le projet Hunter couvre 19 262 hectares dans un complexe volcanique felsique de la ceinture de l’Abitibi, une région reconnue pour ses gisements de type Au-VMS, tels que Horne et LaRonde.

La partie sud de la propriété est traversée par une structure régionale orientée est-ouest, dérivée de la faille Destor-Porcupine, favorable à la minéralisation aurifère orogénique. La couverture de tills et de sédiments lacustres rend l’exposition du substratum rocheux rare, expliquant le peu d’exploration systématique jusqu’à présent.

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