Le Centre de bénévolat reprend officiellement le flambeau de la gare de Val-d’Or

Publié le 6 nov. 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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COMMUNAUTÉ – Terminée l’époque de la banque alimentaire à la gare de Val-d’Or. Maintenant équipée d’un centre de bénévolat grande surface pour desservir les citoyens de la MRC de La Vallée-de-l’Or, celle-ci pourra aussi assurer un environnement de travail mieux élaboré.

Jugée trop petite, désuète et de moins en moins sécuritaire pour les bénévoles, l’ancienne gare fait maintenant place à un bâtiment d’environ 140 000 pieds carrés construit au coût de 5,8 M$.

À l’intérieur, l’endroit pourra accueillir toutes les distributions de Moisson Montréal et des aliments des différentes épiceries locales. D’autres services comme la livraison de fournitures scolaires, une cuisine collective ainsi qu’un programme d’assistance pour la réalisation de déclaration d’impôt seront notamment disponibles.

«Dans les dernières années, on a refusé six transports de la part de notre principal distributeur. Maintenant, on peut recevoir toutes les denrées attribuées et on va servir d’entrepôt pour les secteurs de Senneterre, Malartic et Amos. Il faut avoir cette capacité en volume», raconte le président du conseil d’administration du Centre de bénévolat de Val-d’Or, Maurice Veillette.

Les opérations du nouvel emplacement ont débuté durant la saison estivale. Rapidement, M. Veillette a pu constater l’utilité de ce nouvel espace de travail.

«Lors de la construction, on trouvait que c’était immense comme édifice. Au cours de l’été, certaines denrées n’ont pas pu être acheminées dans le Nord-du-Québec. Ça nous a été gracieusement offert. Tout d’un coup, trois fourgonnettes sont arrivées à Val-d’Or, ce qu’on n’aurait pas pu faire dans l’ancienne gare».

Crédit : Pierre-Olivier Poulin
Élus politiques, gestionnaires et organismes ont procédé à la coupure de ruban du nouveau Centre de bénévolat de la Vallée-de-l’Or.

Pandémie passée, demande persistante

Fous seraient ceux qui croyaient que la fin de la pandémie allait calmer le jeu dans les différentes banques alimentaires. Partout dans la province, la clientèle ayant recours à ce type de service s’agrandit et se diversifie. Noyées dans la crise du logement et la hausse spectaculaire du panier d’épicerie, de plus en plus de familles n’arrivent plus à garder la tête hors de l’eau. Des constatations que partage Maurice Veillette.

«Quand on regarde les rapports qui ont récemment été dévoilés par les Banques alimentaires du Québec, on voit toute la détresse des gens. Ce n’est plus uniquement des itinérants ou des gens sur l’aide sociale, on a des travailleurs qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Au lieu de diminuer, les besoins augmentent d’année en année.

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