Le Rodéo du Camion renaît de son diesel…en Ontario

Publié le 12 sept. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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ACTUALITÉS – Le Rodéo du Camion de Notre-Dame-du-Nord traversera la frontière pour s’installer en Ontario. Dès 2025, le site de l’événement s’installera désormais dans le comté de Papineau-Cameron, une communauté située à environ 85 kilomètres au sud de Témiscaming.

Basé à Notre-Dame-du-Nord depuis plus de 40 ans, le festival avait été contraint de mettre fin à son existence dans sa mouture actuelle, en mars dernier.

Avec son nouveau site de 144 hectares, le comité organisateur aura tout l’espace nécessaire pour accueillir les camions, l’exposition «Show and Shine» et les visiteurs avec leur roulotte. Sur cet espace, deux hectares seront réservés pour une côte aménagée pour les courses.

Ayant dû faire face à de nombreuses embûches depuis deux ans, le président du Rodéo du Camion, Luc Lafontaine, assure que les problèmes sont maintenant derrière lui.

«On réserve une petite côte spéciale pour tout le monde. Il y a une chose que l’on doit dire : ce sera une piste sécuritaire, selon les normes des assurances. On va être présent du 31 juillet au 3 août 2025 dans le comté de Papineau-Cameron, près de Mattawa», assure-t-il.

La pérennité du Rodéo du Camion a commencé à être remise en question en 2022, lorsque le ministère des Transports du Québec (MTQ) a reçu un signalement à savoir que l’ancienne piste de Notre-Dame-du-Nord représentait un danger pour les spectateurs, les officiels et les riverains.

Après avoir reçu une approbation en 2023, sous certaines conditions, l’événement a su que les travaux pour mettre la piste en règle allaient nécessiter des investissements de 2,7 M$, pour une permission de seulement quatre ans accordée par le MTQ.

Le Rodéo devait aussi faire face à des règles de plus en plus strictes et une montée considérable des coûts pour les assurances. Finalement, l’école Rivière-des-Quinze, qui accueillait l’exposition de camions, n’était plus accessible. Un cocktail de facteurs qui avait forcé l’annulation de la 42e édition, à l’été 2024.