Les contributions économiques des Autochtones au-delà des marchés formels

  • Publié le 13 nov. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
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Le portrait économique des Autochtones en Abitibi-Témiscamingue, bien souvent réduit à leur participation au marché du travail ou à des revenus formels, ne reflète pas la complexité de leur contribution économique, constate l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Les activités de subsistance, telles que la chasse, la pêche ou encore l’artisanat, sont des éléments centraux de la culture autochtone, mais restent souvent ignorés des statistiques officielles. 

Ces activités, pourtant essentielles pour certaines communautés, sont généralement exclues des analyses économiques traditionnelles, pointe l’Observatoire. Dans les communautés territoriales, les membres des Premières Nations participent activement à des économies informelles, adaptées à leur mode de vie et aux ressources locales. Ces activités, bien que non monétisées, sont cruciales pour assurer la subsistance des familles et la transmission des savoirs traditionnels.  

Pourtant, les revenus d'emploi médians dans ces communautés sont souvent plus bas que ceux observés en milieu urbain. Par exemple, le revenu médian des membres des Premières Nations vivant en milieu urbain est de 31 400 $, tandis qu’il s’élève à seulement 21 000 $ dans les communautés territoriales​. 

La reconnaissance de ces activités et de leur contribution à l'économie pourrait transformer la manière dont nous évaluons le bien-être économique des Autochtones, estime l’organisme Cela nécessiterait une approche plus inclusive des indicateurs économiques, tenant compte non seulement des revenus formels, mais aussi des apports non monétaires issus des activités culturelles et de subsistance. 

Pour mieux comprendre ces réalités, il est impératif que les données économiques incluent une dimension culturelle, géographique et environnementale, rappelle l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, afin de représenter fidèlement les conditions de vie des Autochtones et leur véritable contribution à l’économie régionale​. 

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