Les employés en quête de réponses face à une attente insupportable

  • Publié le 15 oct. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Des employés de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda ont organisé une action de visibilité, ce mardi 15 octobre pour exprimer leur mécontentement face à l'entêtement de la direction lors des négociations. Selon eux, cette attitude n'a pas sa place à la table des discussions. 

Dans le secteur financier, les conflits de travail sont généralement rares. Cependant, les employés de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda ont déjà dû recourir à la grève lors de leur dernière négociation en 2019, qui a été particulièrement tumultueuse.  

La situation actuelle soulève des préoccupations quant aux conditions de travail des employés. Pour le président de la fédération du commerce (FC), Alexandre Laviolette : « Les travailleuses et travailleurs de la caisse de Rouyn-Noranda sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2023. Ils font face à de nombreuses demandes de recul dans leurs conditions de travail. Après 11 séances de négociation où aucun enjeu majeur n’a fait l’objet d’entente et face à un employeur qui ne semble pas comprendre l’impatience des membres du syndicat, les moyens de pression et de visibilité comme ce midi sont un passage obligé » explique-t-il. 

 « C’est indignant de voir à quel point le Mouvement Desjardins refuse de reconnaitre les efforts de ses travailleuses et travailleurs », ajoute Monsieur Laviolette. « Nous aurions aimé que la Fédération des caisses se comporte selon ses valeurs plutôt que selon celles d’une institution financière privée qui n’en a que pour ses actionnaires. Le modèle coopératif des Caisses Desjardins devrait inciter une tout autre dynamique dans les relations de travail avec ses travailleuses et travailleurs qui sont également les membres de ce mouvement. Nous souhaitons vivement que la Fédération des caisses entende notre message aujourd’hui » conclut-il.  

Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec – CSN, dénonce l'incohérence de Desjardins, le plus grand groupe financier coopératif du Canada, qui force ses employés à lutter pour des conditions de travail justes. Selon lui, l'employeur reste inflexible, laissant le syndicat avec peu d'options, y compris la consultation des membres pour un mandat de grève. 

Le 16 octobre, les parties tiendront leur 12e journée de négociation. Les travailleurs espèrent des avancées significatives pour améliorer leurs conditions de travail, tandis que le syndicat continue de préparer des actions de pression si aucune entente n'est atteinte 

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