Les Forestiers terminent leur dernier programme double de 2024 avec une défaite

Publié le 7 déc. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Zachary Desrosiers

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Les Forestiers d’Amos ont divisé les honneurs face aux Cantonniers de Magog alors qu’ils se sont inclinés par la marque de 5 à 3 samedi après-midi.

La formation de Magog n’a pas perdu de temps pour imposer son rythme, frappant fort dès le départ avec deux buts inscrits dans les cinq premières minutes de jeu, prenant ainsi une avance rapide de 2-0. Malgré ce début fulgurant des visiteurs, les Forestiers ont refusé de plier. Cédrik Laberge a sonné la charge en décochant un tir du poignet précis depuis le haut des cercles, réduisant l’écart à 2-1.

Les Cantonniers, frustrés la veille, ont montré pourquoi leur premier trio est si redoutable. Profitant d’un avantage numérique entièrement joué en zone offensive, Justin Gagnon a capitalisé pour redonner une avance de deux buts à Magog. Mais Amos n’avait pas dit son dernier mot. Jérémy Jarret a intercepté une rondelle en territoire défensif et, en échappée, a mystifié le gardien d’un tir côté bouclier pour ramener les siens à un seul but d’écart.

Le deuxième engagement a été marqué par l’opportunisme des Forestiers. Suite à une mise en jeu remportée, Cédrik Laberge, laissé libre de ses mouvements, a expédié la rondelle dans la lucarne, égalisant la marque à 3-3. De son côté, Jacob Sass, partant pour un deuxième match consécutif, a été un mur en troisième période, multipliant les arrêts clés, notamment sur une échappée dangereuse de Justin Gagnon.

Mais les Cantonniers ont fini par trouver une brèche. Ylan Verpaelst, isolé devant le filet, a complètement déjoué le gardien local avec une feinte sublime de droite à gauche, redonnant l’avantage à Magog, 4-3. Avec moins de deux minutes à jouer, Amos a eu une occasion en or : un avantage numérique (6 contre 4) leur offrait une dernière chance de revenir au score. Toutefois, les Forestiers n’ont pas réussi à capitaliser, et Magog en a profité pour sceller le match avec un but en filet désert, l’emportant finalement 6-4.

« Première période, vraiment un match de ping-pong où la rondelle allait d'un bord puis de l'autre. C'était une période qui manquait beaucoup de structure autant de notre bord que de leur côté. Puis en troisième, on n'a pas réussi à chercher le but qu'on avait besoin. Ils ont réussi à compter. Les outils spéciaux ne nous ont pas aidé à aller chercher le but qu'on avait besoin », explique Jean Daniel Charron.