Les Foreurs mal servis par le banc des pénalités à Gatineau

Publié le 13 janv. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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HOCKEY JUNIOR – Le banc des pénalités a été le pire ennemi des Foreurs de Val-d’Or, vendredi soir. Punis à huit reprises, les Valdoriens ont vu la différence se créer grâce au jeu de puissance des Olympiques de Gatineau dans ce revers de 4 à 1, au Centre Slush Puppie.

Absent depuis près de deux semaines, le défenseur Charles-Antoine Pilote vivait des vives émotions pour son retour au jeu. À sa première visite au domicile gatinois depuis son acquisition par les Foreurs, l’arrière n’a cependant eu les retrouvailles espérées.

Punis à quatre reprises dans ce duel, Pilote a vu son ancienne organisation le punir de la meilleure des façons, à deux reprises.

«L’indiscipline a été l’une de nos plus grosses fautes dans cette défaite. À cinq contre cinq, on se débrouillait bien. C’est difficile de prendre les devants lorsque tu passes beaucoup de temps en infériorité numérique», constate l’entraîneur des Foreurs, Maxime Desruisseaux

Dans la situation inverse, un ancien des Foreurs a trouvé le tour de faire mal à ses anciens coéquipiers. Avec l’aide de Justin Boisselle (5,6), Alexander Gaudio (9,10) continue de se construire un beau rôle avec les Olympiques, grâce à une sortie de deux buts et une passe.

Connor Macey (4) a été l’unique buteur des visiteurs dans la défaite. Sur la séquence, le porte-couleurs des Forestiers d’Amos, Mathias Bourque, a obtenu un premier point dans la LHJMQ en compagnie d’Alix Durocher, qui faisait un retour au jeu.

Impliqué dans une course pour le 16e rang avec les Olympiques et les Remparts de Québec, Val-d’Or se complique la tâche en vue de la course aux séries, avec un point de classement sur une possibilité de 10 face à ces deux rivaux.

«C’est évident que ce n’est pas le scénario idéal. À nous maintenant de trouver des solutions», insiste le pilote des Foreurs.

Beaucoup de candidats

Le retour au jeu de Charles-Antoine Pilote signifie deux choses importantes pour Maxime Desruisseaux. D’un côté, pour une rare fois cette saison, il a accès à ses trois principaux joueurs de 20 ans en même temps, hors de l’infirmerie.

De l’autre, sa disponibilité contribue à la nombreuse liste de candidats qui peuvent prendre une place dans l’échiquier défensif des Foreurs. Avec les acquisitions de Thomas Hébert et de William Bishop, les Abitibiens se retrouvent avec une rotation de sept défenseurs, sans compter Émile Desjardins qui continue d’être le couteau suisse de son instructeur, lorsque nécessaire.

«On va être plus gros et plus physique qu’en début de saison. Défensivement, ce sera difficile de jouer contre nous. Avec la rondelle, Tomas Cibulka amenait un côté offensif. Il faut se donner du temps afin de coller les morceaux ensembles, mais ça va être bon pour nous», décrit Maxime Desruisseaux.

«Pour les défenseurs en extra, on ne fera pas une rotation en comité. J’ai toujours été par le mérite, et ça va être la même chose d’ici la fin de la saison», ajoute-t-il en complément.

La fin de semaine des Foreurs se termine, samedi après-midi, à Drummondville.