L’UQAT adopte son principe de reconnaissance territoriale

  • Publié le 19 juin 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Hugo Saez

Ce lundi 19 juin, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue a dévoilé son principe de reconnaissance territoriale à l’occasion d’un évènement tenu au Pavillon des Premiers-Peuples du campus de Val-d’Or.

Il s’agit pour l’UQAT d’affirmer à nouveau sa volonté de prendre part au processus de réconciliation. Ce principe de reconnaissance territoriale a d’ailleurs été adopté au terme d’une démarche de co-construction sincère et soutenue avec des membres des Premiers Peuples et a pour objectif d’amener les membres de la communauté universitaire à réfléchir à leurs conceptions et leurs préconceptions quant aux peuples autochtones. « L’énoncé de reconnaissance territoriale a été pensé afin de pouvoir vivre à travers des gestes concrets, qui s’inscrivent dans une démarche plus large vers la décolonisation et la réconciliation », mentionne Janet Mark, conseillère stratégique à la réconciliation et à l’éducation autochtone, Service Mamawi Mikimodan (Faire ensemble). L’idée de cette action est de favoriser le mieux-vivre ensemble tout en soulignant l’apport des Premiers Peuples en termes de savoirs, de cultures, de langues, d’histoire de présence ainsi que d’éthique. 

« L’adoption de ce principe de reconnaissance territoriale par l’UQAT est représentative de la vision et de l’engagement de l’Université à travailler et collaborer avec les Autochtones. Par son plan d’action L’UQAT et les peuples autochtones 2019-2024, ainsi que son Plan de développement 2020-2025, l’Université s’est dotée d’importants leviers qui permettent d’aller de l’avant avec des dossiers prioritaires en lien avec les questions autochtones », expose Monik Duhaime, présidente du conseil d’administration de l’UQAT. Pour ce faire, que ce soit par l’intermédiaire de l’éducation et de la recherche, l’UQAT entend poursuivre des initiatives concrètes dans l’optique de soutenir la pleine affirmation des Premiers Peuples.  

« Le but est que le principe de reconnaissance territoriale soit porté par toutes et tous et c’est pourquoi le nouveau Service Mamawi Mikimodan (Faire ensemble), dont la mission est d’offrir un soutien à la réconciliation au sein de l’Université, par l’éducation et le dialogue et en s’assurant de travailler en étroite concertation avec les Premiers Peuples, coordonnera son déploiement et assurera son suivi au sein de la communauté universitaire. Un processus de révision a été mis en place afin de valider l’énoncé dans le temps et de s’assurer que les actions en cours et à venir répondent toujours aux besoins », met en avant Linh Tran, vice-rectrice à la réconciliation et au développement international et partenarial. 

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