Malartic termine l’année 2021 dans le vert

  • Publié le 10 mai 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

FINANCES – Dans un exercice financier quelque peu compliqué, la Ville de Malartic a tout de même réussi à garder un bilan positif pour l’année 2021. Le conseil municipal a dévoilé, mardi soir, que l’excédent de fonctionnement de l’exercice à des fins fiscales est de 1 893 212$.

Dans son rapport, la trésorière de la municipalité, Kim Lamontagne et la firme Daniel Tétreault CPA Inc. ont noté 10 388 584 $ en dépenses totales, contre des revenus de fonctionnement et d’investissement enregistrés de 11 762 602 $. 

Trois volets majeurs expliquent un tel résultat pour la période qui se terminait au 31 décembre 2021. Tout d’abord, Malartic a continué de connaître une croissance fulgurante des transactions immobilières. En plus des permis de construction qui ont amené près de 48 000$ en revenus, les droits de mutation immobiliers ont atteint une somme de 161 430$. 

Par la suite, plusieurs subventions sont venues donner un coup de main pour les différents projets municipaux. Le principal demeure le transfert du Programme de la taxe sur l'essence et de la contribution du Québec (TECQ), qui a permis à Malartic d’obtenir 334 610$ pour les travaux réalisés à la station de distribution d’eau potable. Finalement, les ventes de terrains ont plus que quadruplé les projections initiales de 150 000$ pour se chiffrer à 610 815 $.  

«Le fait que Partenariat Canadian Malartic ait lancé officiellement les opérations du projet Odyssey a amené un vent de stabilité. Beaucoup de gens et d’entreprises se disent qu’ils sont encore bons pour quelques décennies. Il y a aussi le redémarrage de la mine Kiena et la venue de Minière O3 près de Malartic. L’effervescence économique est très présente», a commenté Martin Ferron. 

Dépenses plus élevées 

Dans l’exercice de la dernière année, Malartic a vu ses dépenses dépasser d’environ 830 000$ comparativement au seuil projeté. Les coûts de la démolition du Château Malartic, évalués à 585 830$, expliquent en grande partie ce phénomène. Même chose pour les prix du déneigement des rues, qui a excédé les prévisions d’environ 50 000$. Malgré tout, la dette municipale est passée de 18 712 625 $ en 2020 à 17 105 964 $ en 2021. 

«L’organisation a été très efficace afin d’aller chercher des subventions. La vente de terrains a bien été et l’économie est forte, ce qui nous permet d’engranger des surplus non prévus dans nos revenus annuels», a exprimé le premier magistrat. 

Pour la prochaine année, ce dernier espère faire avancer le dossier de l’agrandissement du parc industriel, ainsi que la vente de terrains dans le nouveau développement domiciliaire, près du camping Malartic. Les ingénieurs sont maintenant à l’étape des plans et devis pour l’aménagement d’un nouveau quartier complet. 

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