MELCCFP: les Anishnabeg en colère

  • Publié le 19 janv. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Ian-Thomas Bélanger

Les communautés anishnabeg de Kitigan Zibi, Abitibiwini-Pikogan et Lac-Simon (Coalition Anishnabeg) s’insurgent contre le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec, Benoît Charrette, qui refuse de consulter les autochtones concernant l’augmentation du débit d’électricité du réseau québécois pour fournir les Américains. 

La Coalition Anishnabeg affirme que le ministre Charrette refuse de les consulter afin de déterminer si l’augmentation du débit électrique du réseau concerné pourrait avoir un effet environnemental sur les terres traditionnelles.

« Cela signifie que l'on peut désormais augmenter le débit des turbines et accroître la productivité des équipements sans considérer l'impact de telles modifications sur les territoires traditionnels autochtones, ni consulter ces derniers », peut-on lire dans un communiqué envoyé par la Coalition Anishnabeg.

Les chefs affirment que le ministre a utilisé son pouvoir discrétionnaire afin d’éviter une consultation avec les communautés en décembre 2020, citant un article de la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec.

De plus, les chefs affirment avoir envoyé un courriel au ministre afin d’être consultés.

Le bureau de Benoît Charrette aurait répondu que ces derniers n’ont pas à être consultés, car le réseau hydroélectrique en question n’est pas situé sur les terres des autochtones.

« C’est un manque flagrant de coopération de la part du gouvernement du Québec. Nous voulons simplement être consultés, mais le ministre Charrette ne semble pas tenir compte de notre position », confirme le négociateur dans le dossier pour la communauté du Lac-Simon, Lucien Wabanonik.

« Toutes les options sont sur la table, dont celle de se rendre directement à New York pour faire valoir notre point de vue. On espère toutefois que le ministre va changer son fusil d’épaule et décidera de nous consulter », conclut Lucien Wabanonik.

Les membres de la Coalition Anishnabeg comptent discuter de la situation au cours des prochains jours afin d’établir un plan d’action plus concret. 

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