Olympiades québécoises : Kathleen Woodbury St-Laurent prête à faire feu

  • Publié le 4 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Hugo Saez

Étudiante au centre de formation professionnelle Harricana d’Amos, Kathleen Woodbury St-Laurent participera à la 16e édition des Olympiades québécoises dans le cadre de la compétition en Usinage Computer Numerical Control (CNC).

Après s’être démarquée à l’échelle régionale, Kathleen Woodbury St-Laurent a obtenu son ticket pour les Olympiades québécoises des métiers et des technologies. Un évènement de taille, qui rassemble les meilleurs compétiteurs venus des quatre coins du Québec. « Pour moi, c’est vraiment une fierté de représenter l’Abitibi. En entrant dans mon DEP, je ne pensais jamais faire ça », souligne la jeune femme. Au cœur d’une opposition amicale, cette dernière tentera d’aller s’offrir la médaille d’or les 10 et 11 mai, au Centre intégré de mécanique métallurgie et d’électricité (CIMME) de LaSalle.  

La compétition en Usinage CNC fait partie des 35 métiers prévus dans le cadre des festivités et se divise en deux blocs : un premier sur l’exécution d’une pièce sur tour à commandes numériques et un second sur l’exécution d’une pièce au centre d’usinage. Ce qui anime particulièrement Kathleen Woodbury St-Laurent, c’est « le travail manuel puis la créativité, le fait de partir de zéro puis d’être capable de faire une pièce grâce à l’imagination ».  

Une préparation aux petits oignons 

À quelques encablures du début des hostilités, l’étudiante d’Amos a mis toutes les chances de son côté pour propulser l’Abitibi-Témiscamingue sur la plus haute marche du podium. Et ce, du lundi au vendredi sans exception. « Il y a mon professeur qui m’entraîne beaucoup, et je me donne des objectifs. Il y a deux choses importantes : je dois optimiser mon temps et améliorer les détails sur les pièces, le tout en trouvant des techniques », expose celle qui agira en tant qu’ambassadrice de son métier. 

Si Kathleen Woodbury St-Laurent ne s’est jamais rendue à un tel échelon auparavant, elle n’en est pas pour autant impressionnée et a hâte d’en découdre. « Il y a un peu de stress c’est sûr, mais surtout beaucoup d’excitation », fait valoir cette dernière avec impatience. Confiance et envie sont les deux termes qui collent à son état d’esprit en amont de ce rendez-vous provincial. 

Rappelons que cette compétition est supervisée par des enseignants et des juges qui œuvrent au cœur de l’industrie. Au terme de celle-ci, l’étudiante de la région se verra remettre un certificat de participation et peut prétendre à être conviée au volet canadien, voire international, en fonction de ses résultats et de son classement.  

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