Onibi reçoit 1,6 M$ pour son automatisation

  • Publié le 26 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Michel Ducas

L’entreprise Liqueurs La Sarre a reçu deux bons coups de pouce de la part des deux ordres de gouvernement.  L’entreprise, qui embouteille et distribue l’eau Onibi, reçoit un octroi de 800 000$ de Québec, et une contribution remboursable du même montant de Développement économique Canada.  Paradoxalement, les deux annonces arrivent la même journée, et ont le même objectif. 

Le ministre régional, Jean Boulet, était d’ailleurs à Amos, lundi matin, pour faire l’annonce de l’octroi du gouvernement du Québec.  « Il n’y a pas de vases communicants, a-t-il tenu à souligner.  Notre annonce découle de trois ministères et vient s’attaquer à un problème criant de pénurie de main-d’œuvre que vit actuellement l’entreprise. » 

L’aide financière de Québec se divise en trois volets : 600 000$ pour aider à l’automatisation de la chaîne d’embouteillage, 170 000$ pour l’achat d’un camion électrique pour le transport de l’eau, et 30 000$ pour la mise à niveau des compétences des employés.  Le ministre Boulet voit dans ces octrois des facteurs positifs pour l’entreprise.  « L’achat du camion électrique va réduire l’empreinte carbone sur l’environnement, alors que l’automatisation des chaînes d’embouteillage va permettre d’offrir une meilleure qualité de vie aux au travail pour les employés, de dire le ministre. L’eau Onibi se retrouve maintenant partout au Québec, même à l’Assemblée nationale.  Il était important pour nous que l’entreprise puisse poursuivre son essor. » 

Diversité et inclusion 

Jean Boulet a été à même, lors de sa visite, de constater qu’Onibi a à cœur l’inclusion et la diversité.  « J’ai rencontré un travailleur d’origine cubaine, un d’origine dominicaine et un travailleur handicapé, a-t-il noté.  Pour nous, ce sont des valeurs importantes. » 

La subvention offerte par Québec permettra de tripler la production des usines de la Sarre et Amos.  « On travaille depuis longtemps avec l’entreprise pour lui permettre de poursuivre sa progression, indique le ministre régional.  En optant pour l'automatisation et la robotisation, Liqueurs La Sarre pourra poursuivre la réalisation de ses objectifs, et les retombées qu'elle générera seront bénéfiques pour sa communauté ainsi que pour l'économie du Québec. «  

Le fédéral embarque 

La même journée, Développement économique Canada a également annoncé une aide remboursable de 800 000$ pour aider Liqueurs La Sarre à automatiser ses usines.  L’entreprise offre d’ailleurs, depuis trois ans, de nouveaux produits en canettes d’aluminium, et l'aide de DEC a permis à cette PME de faire l'acquisition d'équipements numériques pour l'atelier de transformation pour l'embouteillage, tels que des équipements d'embouteillage et d'emballage automatisés et des équipements spécialisés utilisés pour le nettoyage automatique pour la ligne de production de boissons. 

« Pour nous, l'appui de DEC est important dans le support de la croissance rapide de l'entreprise, a déclaré le président de Liqueurs La Sarre, Francis Provencher. Le permis de captation d'eau de source naturelle est détenu par des intérêts 100 % québécois et canadiens. Notre fierté est d'embouteiller nos produits à partir de contenants qui respectent les cibles de développement durable en démontrant tous nos efforts pour en arriver à minimiser l'impact sur l'environnement. Le savoir-faire de nos employés et la qualité de notre eau de source nous amènent plus loin chaque jour. » 

Au total, Liqueurs La Sarre doit investir 5,1 M$ pour l’automatisation de ses usines. 

Articles les plus consultés

Malcolm Larche en compagnie de la lieutenante-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte.
Actualités
Communauté
Éducation

Rebond gagnant pour Malcolm Larche, du basket-ball à la médecine

L’Amossois Malcolm Larche sera bientôt étudiant en médecine à l'Université Laval après avoir brillé au Cégep et en basket-ball.
De gauche à droite : Régis Pénosway, Daniel Paré et Lucien Wabanonik.

Photo gracieuseté.
Actualités
Mines

Une entente scelle la collaboration entre Agnico Eagle et deux Premières Nations

L'entente de collaboration porte sur les activités de la mine Akasaba Ouest.
Actualités

L’Abitibi-Témiscamingue | La région où les habitants sont les moins heureux au Québec (devant Montréal)

Selon le sondage de l’Indice de bonheur Léger 2025, l’Abitibi‑Témiscamingue se classe 15ᵉ des 16 régions du Québec avec un score moyen de 69,7 sur 100, enregistrant une baisse de 4,2 points depuis 2021.