L’ASPC a lancé, le 17 janvier dernier, sa campagne annuelle de sensibilisation à la démence via son porte-parole francophone Martin Carli. Cette année, l’organisme  mise sur les actions à prendre pour aider à réduire le risque de démence. 

Vulgarisateur scientifique et passionné du cerveau, Martin Carli est heureux d’agir à titre de co-porte-parole et ambassadeur francophone pour cette campagne de l’ASPC. « Il faut savoir que quand on est dans le domaine scientifique, ce qui nous motive le plus c’est le mystère. Pour moi, sans l’ombre d’un doute, la partie du corps qui retient le plus de mystères c’est le cerveau. Je me suis donc dirigé vers là et j’ai fait toutes mes études sur cet organe qui me fascine. Donc dès qu’on m’a demandé de m’associer à cette campagne-là, d’expliquer comment le cerveau fonctionne et ce que l’on peut faire pour avoir un cerveau qui fonctionne de façon plus optimale, j’ai immédiatement dit oui, on était en plein dans mon sujet de prédilection. »

D’ailleurs, il s’agit bel et bien de l’objectif de la campagne, faire connaître au public les facteurs qui augmentent le risque de démence et l’amener à changer une habitude ou quelques-unes, selon son mode de vie. « On estime que 40 % des cas de démence à l’échelle de la planète sont liés à des facteurs de risque modifiables, donc des choses sur lesquelles on peut jouer. C’est pour cela que c’est vraiment important de sensibiliser les gens à cette liste de facteurs là pour diminuer eux-mêmes les risques de développer une forme X ou Y de démence. Dans ces facteurs de risque là on a évidemment la santé générale, donc bouger plus, manger mieux. On parle aussi de contrôler des conditions chroniques, par exemple l’hypertension ou le diabète. On parle évidemment d’enrayer le tabagisme, de boire moins d’alcool, parce que ce qui est bon pour le corps est bon pour le cerveau aussi. Le cerveau ne flotte pas à côté de nous en étant complètement déconnecté, il est dans notre corps donc lui aussi va bénéficier d’un meilleur état de santé en général, même si c’est plus difficile à mesurer. Après il y a des facteurs de risque auxquels on pense moins facilement, par exemple, le fait de sociabiliser plus, protéger sa tête des commotions cérébrales, stimuler son cerveau en toute circonstance et à tous âges. C’est probablement le message le plus important, il n’y a pas d’âge limite pour stimuler le cerveau, essayer de le pousser plus loin, même si c’est plus difficile avec l’âge ça vaut toujours la peine », explique avec conviction monsieur Carli.

La campagne sera présente sur le Web et sur les réseaux sociaux. « Le point central de la campagne c’est le site Web canada.ca/demence où l’on va pouvoir voir justement la liste de tous les facteurs de risque et ce que l’on peut faire pour changer une habitude dans notre vie. Sur les réseaux sociaux, ce que l’on va voir passer c’est le mot-clic #UneHabitude. Donc quelle habitude, dans tous les facteurs de risque sur lesquels on peut jouer, que l’on veut changer dans notre vie pour minimiser les risques de démence. » Martin Carli invite donc le public à visiter le site Web de la campagne pour tous les détails et surtout invite les gens de tout âge à y participer.