Projet Domaine Dalquier

Publié le 7 juin 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Collaboration spéciale

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Des citoyens ont exprimé des inquiétudes quant au projet de développement domiciliaire du Domaine Dalquier à l’est de l’actuel quartier Amos-Est. La présence d’immeubles à logements de trois étages inquiète tout particulièrement les propriétaires des rues avoisinantes.

(Mathieu Proulx) – Le futur Domaine Dalquier sera la suite logique du quartier Amos-est. Situé au nord de la route 395, il prévoit, au bout des multiples phases, créer 425 terrains. La phase 1, réalisée cette année, permettra déjà d’en créer 58. Le Domaine Dalquier est partagé entre la Ville d’Amos et deux entrepreneurs locaux.

Dans un contexte de manque de logements et où les besoins en main-d'œuvre sont énormes, il devient extrêmement urgent pour la Ville d’Amos d’agir et de développer de nouveaux terrains en plus de densifier la population de ses quartiers.

Voilà les raisons citées par le maire Sébastien D’Astous pour expliquer la configuration du développement Dalquier. Quatre lotissements sont prévus afin d’accueillir quatre hypothétiques immeubles de six logements chacun le long de la rue des pionniers à quelques dizaines de mètres de plusieurs résidences unifamiliales.

Droits acquis pour développer

«Nous sommes de plus en plus contraints par le gouvernement à cesser l’étalement urbain et miser plutôt sur la densification de nos quartiers existants, a-t-il expliqué lors de la séance du conseil du 6 juin. Dans ce secteur-ci, nous sommes chanceux. C'est un dossier qu’on travaille depuis longtemps. On a donc encore le droit de développer nos terrains. Il faut donc ne pas tarder. Pour l’instant, je précise quand même qu’il n’y a pas de promoteurs qui sont choisis pour construire ces immeubles-là»

Augmentation du trafic

Ultimement, la rue des Pionniers, qui s’arrête actuellement au coin de la rue des Cyprès, sera prolongée jusqu’à la route 395. D’ici là, certains citoyens, dont Serge Buttet, qui a joué le rôle de porte-parole des citoyens présents à la séance, s'inquiètent du flot de trafic que cela créera dans les rues avoisinantes. «Si la rue n’est pas prolongée rapidement, les gens qui vont s’installer dans le nouveau développement vont déjà avoir leurs habitudes de circulation», a-t-il déploré.

Malgré les inquiétudes, le maire D’Astous persiste et signe. «On a près de 4000 travailleurs qui vont devoir arriver dans la région dans les années à venir, a-t-il lancé. Il faut absolument développer des terrains pour avoir une capacité d’accueil suffisante.»

La greffière de la Ville d’Amos, Claudyne Maurice, a informé les citoyens de la possibilité pour eux de faire une demande de référendum sur le projet de règlement. Ceux-ci ont une dizaine de jours pour faire la demande après sa diffusion dans les journaux.