Propair en colère contre la ville de Rouyn-Noranda

  • Publié le 15 sept. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

La compagnie aérienne Propair se dit déçue de la décision de la ville de Rouyn-Noranda de démolir l’aérogare temporaire que l’entreprise voulait acheter pour se développer. 

L’aérogare temporaire avait été construite afin d’assurer le service aux usagers alors que l’aéroport de Rouyn-Noranda faisait peau neuve. Le président de Propair, Étienne Lambert, s’explique mal la décision de la ville de Rouyn-Noranda de vouloir démolir l’aérogare temporaire qu’elle voudrait acheter, et ce, après 2 ans de pourparlers. « Cet endroit serait parfait pour le développement de notre entreprise. Nous avons besoin d’espaces de travail et l’aérogare serait l’endroit idéal afin d’y installer notre école de pilotage et assurer la formation des pilotes sur place. Toutefois, la ville a obtenu une subvention de 15 millions de dollars pour construire un hangar neuf et veut maintenant démolir l’aérogare temporaire. Je trouve ça très dommage, car nous avons clairement fait part de notre intention de nous développer en faisant l’acquisition de ce bâtiment », a affirmé le président. Par ailleurs, Étienne Lambert a reçu l’appui de plusieurs personnes d’affaires ainsi que de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda pour son initiative d’acquisition. « Nous avons un projet porteur, mais la ville, pour obtenir sa subvention de 15 millions de dollars, doit absolument démolir l’aérogare temporaire et amorcer la construction du hangar d’ici mars 2023…mais il n’y a rien qui a été fait en ce sens jusqu’à maintenant », a-t-il affirmé. 

 

La ville de Rouyn-Noranda réagit 

La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, a réagi à la sortie de Propair en expliquant qu’il était impossible pour la ville de simplement céder un bâtiment. « Propair est un partenaire de longue date de la Ville, c’est pourquoi nous avons offert à M. Lambert, trois fois plutôt qu’une, d’acheter l’aérogare temporaire à un coût très inférieur à son coût de construction. Or, M. Lambert a décliné nos offres, nous demandant de lui céder le bâtiment en échange d’une « contrepartie symbolique ». Toutefois, en vertu de la Loi sur l’interdiction de subventions municipales et malgré la Loi sur les compétences municipales, il n’est pas possible pour la Ville de donner des fonds publics, soit la valeur du bâtiment, à une entreprise privée », a expliqué la mairesse Dallaire par voie de communiqué.  

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