Réforme forestière : aucune mesure transitoire sur la table

  • Publié le 4 oct. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

La coalition forestière, qui représente les entrepreneurs, les travailleurs et les communautés forestiers, devront encore puiser dans sa mince réserve de patience. Celle-ci n’a obtenu aucune réponse de la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, concernant son souhait d’une réforme dans le milieu.

Formée d’une demi-douzaine d’organismes importants dans l’industrie, l’alliance s’est rendue à Québec, le 3 octobre, pour y rencontrer la ministre. Au terme de cette consultation, elle n’a reçu aucun engagement quant à un nouveau régime d’ici les prochaines élections provinciales. De plus, aucune mesure transitoire ne serait sur la table. 

«La ministre doit comprendre que si rien n’est fait pour corriger la situation, c’est non seulement la survie à long terme de notre foresterie qui est menacée, mais celle des régions forestières et de plusieurs communautés. Faire de notre forêt une priorité, c’est assurer le gagne-pain de milliers de familles, et c’est surtout préserver un patrimoine pour les générations futures», sonne notamment le président d’Alliance forêt boréale, Yanick Baillargeon. 

Le regroupement critique la lourdeur bureaucratique et administrative du régime forestier actuel, qui limiterait la flexibilité et la marge de manœuvre des compagnies et des entrepreneurs. Jumelées à un marché du bois d’œuvre peu favorable, les façons de faire en place empêcheraient la forêt de jouer un rôle important dans la lutte pour les changements climatiques et la vitalité économique de la province, pense le collectif. 

«Nos membres sont au cœur de cette crise et ils souffrent des retards dans la réforme du régime forestier. Il est impératif d’agir maintenant pour protéger les emplois et assurer la stabilité des communautés forestières. Nous représentons 15 000 travailleurs et travailleuses du secteur forestier qui ne peuvent plus attendre», indique le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier. 

Le groupe dirige maintenant ses doléances au premier ministre François Legault. Pour l’instant, il n’y aurait que des discussions avec le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et avec le comité interministériel. 

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