Remboursement de la CUEC : Trudeau fait la sourde oreille, selon le Bloc

  • Publié le 19 janv. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

ARGENT – Alors que les PME devront commencer à rembourser l’aide financière du Compte d’urgence pour les entreprises du Canada (CUEC), le Bloc québécois estime que le fédéral devrait donner un sursis d’un an avant que les pénalités ne soient imposées.

Ayant eu droit à un montant de 60 000$ lorsque la pandémie a frappé, les petites et moyennes entreprises avaient jusqu’au 18 janvier pour payer les deux tiers de l’enveloppe. 

Or, avec l’inflation, la pénurie de main-d’œuvre et la durée de la crise sanitaire, plus de 250 000 bénéficiaires de cette aide ne seraient pas capables de rembourser le prêt ou ne survivraient pas s’ils devaient le faire. 

Le Bloc précise que pour chaque entreprise qui fermerait ses portes, Ottawa sera responsable du 40 000$ à rembourser, via les poches du pays. 

«L’attitude de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, est absolument incompréhensible. Elle expose le gouvernement à devoir débourser des centaines de millions de dollars en pure perte alors qu’une aide comme celle que nous proposons pourrait éviter cette dépense, et elle pousse à la faillite des milliers ou des dizaines de milliers d’entreprises alors même qu’une menace de récession plane sur l’économie du Québec et du Canada», pense la députée d’Abitibi – Baie-James – Nunavik – Eeyou, Sylvie Bérubé. 

Proposition différente 

En plus de demander à la ministre Freeland de retarder la date butoir d’un an, Sylvie Bérubé propose que les PME devraient prendre un accord avec leurs banques respectives. Le gouvernement fédéral garderait la garantie sur le prêt, les intérêts et la part de 20 000$ en subvention. 

«On doit croire que pour la grande majorité des entreprises, de telles conditions permettraient de rembourser la somme présentement due, sans s’exposer au refus des banques qui verraient, comme jusqu’à maintenant, l’emprunt être garanti par l’État. Il n’y a rien à perdre et tout a gagné», juge Sylvie Bérubé. 

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