Réseau routier : les préfets mettent de la pression

  • Publié le 6 déc. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Michel Ducas

Les préfets des cinq MRC de la région se sont rendus à Québec les 29 et 30 novembre derniers, pour assister à l’Assemblée des MRC du Québec, un événement que la Fédération québécoise des municipalités tient deux fois par année.  Les élus de l’Abitibi-Témiscamingue ont profité de l’occasion pour réclamer que le gouvernement caquiste agisse pour améliorer l’état des routes de la région. 

Dans un rapport déposé le 23 novembre dernier, Guylaine Leclerc soulignait que les deux tiers des routes en Abitibi-Témiscamingue étaient en mauvais état, « une situation inacceptable », selon la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue.  Or, les préfets de la région ont pu rencontrer, lors de l’événement, une kyrielle de ministres du gouvernement Legault.  Ils ont profité de leur déplacement pour rencontrer des membres du cabinet de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, accompagnés de la députation régionale.  

Les élus réclament du ministère des mesures concrètes pour accélérer les travaux dans la région, pour à tout le moins rattraper le déficit par rapport à la moyenne québécoise.  La CPAT rappelle que la région fait sa large part pour contribuer à la prospérité du Québec, et qualifie l’état des routes de l’Abitibi-Témiscamingue de « pitoyable » et « non sécuritaire ». 

Assez, c’est assez 

Les élus régionaux en ont assez de l’immobilisme de Québec dans ce dossier.  « La situation actuelle se doit d’être corrigée, il en va de la sécurité des citoyens de l’Abitibi-Témiscamingue mais aussi du bon fonctionnement de nos activités économiques, estime le préfet de la MRC d’Abitibi-Ouest, Jaclin Bégin. La région, nos municipalités sont même prêtes à contribuer à la réalisation des travaux. Il va falloir penser autrement pour y arriver, le statu quo n’est plus possible. » 

De son côté, la préfète de la MRC du Témiscamingue, Claire Bolduc, rappelle que ce n’est pas d’hier que la région réclame à cors et à cris des actions concrètes. « Le rapport de la vérificatrice générale vient appuyer les revendications que nous faisons depuis des années, dit-elle. Le ministère est bien au fait de la situation maintenant, c’est un plan concret que nous demandons avec un échéancier raisonnable » 

Pas besoin de la Vérificatrice générale 

Pour le président de la CPAT et préfet de la MRC d’Abitibi, Sébastien D’Astous, il était important d’exprimer clairement aux bonzes du MTQ qu’il faut rattraper le temps perdu, et que la région souffre d’un déficit d’infrastructures.  « En tant que citoyen de l’Abitibi-Témiscamingue, je n’ai pas besoin du rapport de la Vérificatrice générale pour me faire savoir que le réseau routier ici a besoin d’amour plus que jamais, ironise Sébastien D’Astous.  Ce que nous voulions exprimer aux dirigeants du ministère des Transports, c’est que nous sommes prêts à faire partie de la solution, et que nous allons assurer un suivi serré des discussions qui vont se tenir avec les équipes régionales. » 

M. D’Astous ajoute qu’il a eu une oreille attentive du MTQ.  « Ils sont conscients qu’il y a beaucoup de travail à faire dans la région, indique le président de la CPAT.  Reste à voir maintenant les actions qu’ils sont prêts à prendre pour à tout le moins rattraper le retard. »  

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