Robert Julien à la tête de la Chambre de commerce d’Amos

  • Publié le 10 oct. 2025 (Mis à jour le 10 oct. 2025)
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Robert Julien

Crédit Photo : Photo courtoisie
Robert Julien Crédit Photo : Photo courtoisie

Depuis le mois de juillet, la Chambre de commerce d’Amos a un nouveau directeur général. Robert Julien, bien connu pour son implication politique et son intérêt marqué pour le développement économique, a accepté ce défi après plusieurs années à graviter autour de l’organisation.

« Ça fait une dizaine d’années que je suis proche de la Chambre. Ma conjointe y a travaillé et, de mon côté, j’ai toujours participé de près ou de loin aux activités liées au développement économique », explique-t-il. Ancien conseiller municipal d’Amos de 2015 à 2021, il a également tenté sa chance en politique provinciale en 2013.

Pour lui, la priorité est claire : se reconnecter avec les membres. « Notre mission, c’est de représenter les intérêts économiques de la région. Ça passe par la représentation politique, le réseautage et la formation. On n’offre pas de subventions, mais on est une courroie de transmission d’informations et un partenaire actif dans différents comités. »

Un projet phare : la formation par les pairs

Parmi les dossiers déjà en marche, M. Julien met de l’avant la mise en place d’un programme de formation par les pairs. Une quarantaine de membres ont été identifiés pour partager leurs expertises, qu’il s’agisse de comptabilité, de notariat, de ressources humaines, de marketing ou même d’intelligence artificielle. L’idée est simple : créer des occasions d’échanges ponctuels sur un sujet précis, par exemple un avant-midi de formation, qui pourraient ensuite mener à des collaborations plus poussées. « On veut relier des membres formateurs avec des membres qui cherchent à améliorer leurs compétences. C’est une façon d’enrichir notre communauté d’affaires tout en créant des liens directs », souligne le directeur.

À cela s’ajoutent des partenariats avec Détail Formation pour des webinaires spécialisés dans le commerce de détail, ainsi qu’avec le Cégep pour d’autres volets de formation. « Dans un contexte où tout évolue très vite, la formation continue devient incontournable. »

Miser sur le réseautage et les grands événements

Le nouveau directeur prévoit aussi dynamiser les occasions de réseautage. Quatre « Affaires et cocktails » sont déjà programmés d’ici la fin de l’année, en plus de rencontres économiques et de soupers-conférences. La Chambre aura également un rôle central dans la vie démocratique locale, puisqu’elle organise le débat des candidats à la mairie d’Amos le 21 octobre au Théâtre des Eskers. « C’est un exemple concret de notre mandat : créer des lieux d’échanges et d’information pour la communauté d’affaires et la population. »

Enfin, Robert Julien et son équipe planchent sur la prochaine édition du Gala Élite, qui en sera à sa 36e présentation. Un comité a été mandaté pour moderniser l’événement : révision des catégories, réflexion sur l’ambiance et meilleure reconnaissance des entreprises locales. « C’est un gala qui appartient à la communauté et il doit rester à son image. »

 

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