Stéphanie Brushey : au cœur de l’action

Publié le 24 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Chloe Pronovost

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À l’occasion de la Semaine nationale des paramédics et des services préhospitaliers d’urgence, soulignons le travail colossal de ces travailleurs de la santé dotés d’une très grande capacité d’adaptation.

Passionnée par son travail depuis plus de 23 ans, Stéphanie Brushey exerce le métier de technicienne ambulancière à Rouyn-Noranda. Sans s’arrêter aux défis que la pénurie de main-d’œuvre ou que la vaste taille de sa région peuvent lui présenter, Stéphanie demeure enthousiaste vis-à-vis de sa carrière qui peut être, par moment, difficile. « Notre métier n’est pas tout le temps le plus facile, je dirais. On est des travailleurs de la santé avec une grande capacité d’adaptation. On peut travailler dans divers endroits que l’on ne connait pas avec un équipement limité. Faut avoir la capacité de se développer une débrouillardise hors pair pour pouvoir travailler dans un lieu qui n’est pas chez nous et en ressortir avec des résultats impressionnants », précise Stéphanie, visiblement fière de son métier.

Pour conserver la flamme qui l’allume, la paramédic s’implique dans plusieurs formations et activités connexes. Elle a notamment travaillé en temps partiel comme répartitrice au 9-1-1, elle agit à titre de monitrice de stage pour les étudiants-finissants au diplôme collégial de Val-d’Or, et ce, depuis la première cohorte et elle est également formatrice en entreprise pour Dessercom. « C’est ça qui me motive à toujours foncer plus loin. Je suis curieuse d’aller toucher à d’autres sphères de mon métier et je cherche toujours à aller chercher de nouvelles connaissances grâce à des formations. »

Cette semaine nationale des paramédics vise à éduquer et sensibiliser la population, les politiciens et les institutions publiques quant à la réalité du métier de travailleur comme Stéphanie. Cette profession évolue rapidement, d’ailleurs, ce métier que l’on appelait auparavant ambulancier passe maintenant à l’appellation paramédic. Ce changement s’explique notamment par la formation que ses travailleurs de la santé doivent suivre (niveau collégial) ainsi que leur niveau d’intervention. « C’est en constante évolution. Quand je suis arrivée en région, on donnait à peine de l’épinéphrine, maintenant on donne plusieurs médicaments et ça augmentera encore dans les prochaines années. C’est ça qui est le fun de voir l’évolution des soins que l’on peut donner. On nous fait de plus en plus confiance. Dans le temps les ambulanciers conduisaient seulement les ambulances, maintenant on se dirige vers de la paramédecine. »

Cette semaine de reconnaissance est également l’occasion rêvée pour remercier ces professionnels. Stéphanie précise qu’un simple merci vaut tout l’or du monde à ses yeux, et ce, en tout temps pas juste pendant cette semaine du mois de mai. Elle ajoute que la reconnaissance des patients, des proches, mais également des autres professionnels de la santé envers son métier est toujours agréable à recevoir.