Troisième jour de grève : les travailleuses tiennent le coup

  • Publié le 17 févr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

En Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec, les travailleuses des Centres de la petite enfance (CPE) affiliées à la CSN manifestent ce 17 février, devant les CPE pour exiger que le gouvernement bonifie ses offres à la table de négociation. À l’échelle provinciale, 13 000 travailleuses des CPE tiennent leur troisième journée de grève nationale.

Face aux nombreuses demandes de recul portées par le gouvernement, travailleuses et travailleurs se font entendre avec cette troisième journée de grève nationale. Appuyées aussi bien par des parents que par de nombreuses directions de CPE, les salariés proposent plusieurs mesures pour améliorer les conditions de travail et salariales et ainsi freiner la pénurie de personnel qui touche les CPE. 

Les requêtes des travailleuses :  

• une charge de travail moins lourde ;  

• une meilleure rémunération pour assurer l’attraction et la rétention ;  

• des primes de disparité régionale pour les employés de certaines régions éloignées ;  

• des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.  

Les réactions
« Le gouvernement va bien devoir finir par comprendre que les travailleuses et les travailleurs des CPE tiennent le fort et sont déterminés à améliorer leurs conditions de travail. Il ne peut pas laisser traîner la négociation éternellement. 

Chaque jour de grève montre à quel point nous sommes mobilisées. La balle est dans le camp du gouvernement », lance la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres de la petite enfance de la MRC Rouyn-Noranda – CSN, Christiane Lévesque. 

« Plus le gouvernement se traine les pieds dans cette négociation, plus il se met à dos les travailleuses et les familles. Si on veut veiller au bon développement des tout-petits, il faut rapidement mettre ce conflit derrière nous en accordant de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires », explique la vice-présidence régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN),  Lyne Massicotte. 

« Les CPE sont une institution importante pour le développement de notre région. Les familles peuvent compter sur des services d’une grande qualité et aller travailler en ayant l’esprit tranquille. 

Nous continuons d’appuyer cette lutte pour l’avenir du réseau des CPE », a conclu le président du Conseil central d’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec – CSN, Félix-Antoine Lafleur. 

Une grève partout au Québec
La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE dont 7 en Abitibi-Témiscamingue.

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