Une coop pour combler les besoins en main-d’œuvre

Publié le 16 mai 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

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L’organisme Vision-Travail de l’Abitibi-Témiscamingue travaille à la mise sur pied d’une coopérative de travailleurs retraités afin de combler les besoins en main-d’œuvre des entreprises locales.

L’initiative a principalement pour but de regrouper sous un même toit des travailleurs retraités qui désirent toujours offrir leur service aux entreprises en manque de main-d’œuvre.

« Présentement, il n’y a pas de pont entre les entreprises qui cherchent des employés et les travailleurs retraités qui cherchent les mêmes opportunités. Créer une coopérative qui pourrait répondre aux demandes de l’industrie serait ainsi une solution très pratique, car cela permettrait aux travailleurs de rentrer et sortir du marché du travail selon leur disponibilité, tout en pouvant aider les entreprises locales qui cherchent des travailleurs », a expliqué la directrice générale de Vision-Travail, Monique Beaupré.

« On est dans une grave pénurie de main-d’œuvre et les employeurs s’intéressent de plus en plus aux travailleurs d’expérience. Les entreprises affichent des postes, mais souvent, ces postes ne prennent pas en compte la réalité des travailleurs retraités, car ces offres d’emploi ont peu de souplesse au niveau des conditions de travail. Il ne faut pas oublier que ces travailleurs veulent concilier travail et retraite. C’est pour cette raison que nous développons ce concept de coopérative de travailleurs, qui pourraient ainsi satisfaire autant les travailleurs que les entreprises qui cherchent une main-d’œuvre déjà qualifiée », a renchéri Monique Beaupré.

La coopération entre les entreprises et les travailleurs pourrait aider ces derniers à définir les règles d’emploi, la rémunération, les heures de travail et même des paiements sous forme de ristourne via une participation dans l’entreprise.

La directrice générale de Vision-Travail, Monique Beaupré

Un projet toujours en développement

En date du mois de mai 2024, un comité de travail s’attaque à la rédaction d’un plan d’affaires pour permettre la création de la coopérative, en collaboration avec la Chaire Desjardins en Développement des Petites Collectivités de l’UQAT.

Des partenaires financiers ont déjà été approchés afin de concrétiser la coopérative de travailleurs.

L’initiative, qui nécessite un investissement d’environ 1 million de dollars, pourrait voir le jour à la fin de 2024.

« On ne sait pas encore combien de travailleurs vont vouloir participer. On pense toutefois qu’il y aura une bonne rotation puisque les travailleurs retraités vont aller et venir, tout dépendant de leur propre situation », a conclu Monique Beaupré.

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