Une réunion d’urgence pour l’usine de Témiscaming

  • Publié le 4 sept. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

FITZGIBBON – La démission du ministre à peine une semaine après son passage à Témiscaming aura eu l’effet d’un choc électrique chez des personnes liées au dossier du rachat de l’usine RYAM. Toutefois l’heure n’est pas au ressentiment et aux inquiétudes. Un comité restreint doit se réunir d’ici ce vendredi 6 septembre.

« J’ai été surpris, déçu, a avoué Pierre Gingras, maire de Témiscaming. Mais tout de suite après, je me suis demandé quel serait notre prochain contact au gouvernement pour pas que notre dossier traîne en longueur. » 

Des appels s’en sont suivis, une rencontre est prévue ce jeudi ou vendredi au plus tard avec un comité local restreint dont font partie Frank Dottori, un représentant du syndicat local de Unifor, le maire de Kipawa et M. Gingras lui-même selon ce qu’il a indiqué. 

« Ce qui nous rassure pour la suite des choses, c’est que M. Fitzgibbon était accompagné de Frédéric Simard de Investissement Québec. Il devait toujours bien avoir quelque chose dans la valise » 

– Pierre Gingras

Des appels s’en sont suivis, une rencontre est prévue ce jeudi ou vendredi au plus tard avec un comité local restreint dont font partie Frank Dottori, un représentant du syndicat local de Unifor, le maire de Kipawa et M. Gingras lui-même selon ce qu’il a indiqué. 

Quelque chose dans la valise 

Selon le maire Gingras, rien, mais vraiment rien n’aurait pu laisser anticiper que M. Fitzgibbon quitterait si tôt. Lors du dîner entre élus qui avait conclu son passage à Témiscaming, son enthousiasme n’était pas feint. 

« Il croyait tellement en notre projet, sa visite nous a tellement encouragés, a poursuivi Pierre Gingras. Aujourd’hui, notre question est de savoir qui le remplacera, s’il y croira autant et s’il aura un poids aussi pesant auprès du premier ministre Legault. » 

Malgré cette période annoncée de flottement, M. Gingras demeure quand même optimiste face au bon avancement du rachat de l’usine ou de la réouverture de la production de cellulose de haute pureté. 

« Il nous a dit qu’il y avait un acheteur potentiel, a rappelé le maire de Témiscaming, ville mono industrielle. Nous ne connaissons pas son nom mais il ne demeurera pas inconnu longtemps. Il y en a certainement qui sont au courant. Aussi, ce qui nous rassure pour la suite des choses, c’est que M. Fitzgibbon était accompagné de Frédéric Simard de Investissement Québec. Il devait toujours bien avoir quelque chose dans la valise. » 

Rappelons que le ministre Pierre Fitzgibbon a participé à une rencontre citoyenne à laquelle assistaient pas loin de 250 personnes à la Salle Dottori à Témiscaming le lundi 26 août. Sa présence s’était voulue très rassurante pour la population et plusieurs élus. 

Articles les plus consultés

Vue en plan des empreintes des modèles géologiques des zones de césium de Vega et Rigel basés sur une contrainte de teneur en Cs2O de 0,5 % dans le corps plus large de pegmatite CV13. Photo gracieuseté.
Actualités
Mines

La plus grande ressource mondiale de césium découverte au Québec

Il est question de 71 000 tonnes d’oxyde de césium dans les zones Rigel et Vega.
Le camion vert bien entouré. 

Photo gracieuseté. 
Actualités
Économie

Un camion au gaz naturel en primeur à Val-d’Or

L’entreprise L. Fournier & Fils a dévoilé le premier camion Kenworth doté du moteur Cummins X15N à circuler au Québec.
Une soirée de reconnaissance et de fierté partagée entre collègues, amis et partenaires.

Crédit photo : Gracieuseté
Actualités
Économie

Deux distinctions pour le Microtel de Val-d’Or 

Lever de verre aux récentes distinctions reçues par le Microtel Val-d’Or lors de la Conférence mondiale Wyndham.