Val-d’Or apporte une couleur jeunesse à sa Marche du rein

COMMUNAUTÉ – L’édition 2022 de la Marche du rein régionale amènera une touche plus jeune et familiale du côté de Val-d’Or. Pour se faire, les organisateurs ont approché un duo mère-fille récemment touché par la maladie pour promouvoir et sensibiliser les gens autour des maladies rénales.

Nouvellement greffée depuis un peu plus de six mois, Coralie Pedro représentait une candidate intéressante pour la Fondation du rein. Touchée par une maladie auto-immune qui l’affectera tout au long de sa vie, elle a pu bénéficier d’une seconde chance à la suite d’une transplantation rénale, le 30 novembre dernier.  

La donneuse, nul autre que sa mère, Sabrina Lemay, a sauté sur l’invitation de l’organisme afin de montrer les impacts positifs d’un don d’organe. Quant à l’adolescente, son mandat sera davantage de vulgariser le phénomène auprès de ses camarades de classe de niveau primaire et secondaire, afin de toucher une tranche plus jeune de la population. 

En ce sens, les activités entourant la Marche du rein suivront cette vision. En plus de la traditionnelle marche, une course familiale d’un kilomètre sera au programme, tout comme la course de cinq kilomètres lors de la journée du 18 septembre. Les enfants, accompagnés de leurs parents, pourront donc prendre part à la fête. 

«Je tenais à ce que la couleur de Coralie soit importante. Cette couleur, c’est la jeunesse. On veut la stimuler avec une petite course d’un kilomètre, mais on veut aussi inviter tout le monde à y penser. Si tout le monde se mettait à s’entraîner pour aller courir cinq kilomètres, on risque de se créer des équipes entre familles, amis ou collègues de travail», avance la co-présidente, Sabrina Lemay, qui est également directrice des ventes au journal Le Citoyen. 

«Je trouve que l’événement est important, car certaines personnes peuvent connaître tout ce qui se rattache aux reins. Avant, je ne connaissais pas ça, et je ne savais pas qu’il y avait une marche. Je veux que les gens sachent plein de choses là-dessus. Tout l’argent s’en va dans une fondation. C’est majeur pour moi», indique Coralie Pedro. 

Le bénévolat par le sport 

Ayant eu droit à une opération pour recevoir un rein, il y a plus d’une vingtaine d’années, Marcel Laflamme a pu constater l’évolution et l’importance de cette fondation depuis qu’il a reçu son nouvel organe. Ambassadeur pour la Marche du rein dans la MRC de Rouyn-Noranda, M. Laflamme a également vu les maladies rénales toucher plusieurs membres de sa famille dans le passé.

Après sa greffe, celui-ci s’est donné corps et âme pour plusieurs causes sportives. Les Rouynorandiens et les citoyens des secteurs avoisinants sont invités, le 17 septembre, à se rendre au Parc botanique à Fleur d’eau pour une marche de cinq kilomètres dans la ville. Une course d’une même distance est aussi prévue autour du parc. 

«Le chose qu’il faut retenir, c’est que les gens peuvent vivre avec un seul rein. Il y en a même plus que l’on pense. Je connais une famille à Ste-Germaine où l’un des membres a couru 152 marathons. Plus jeune, on a dû lui enlever un rein à cause d’une infection. Il suffit de faire attention», raconte M. Laflamme. 

Pour Rouyn-Noranda, l’objectif est fixé à 20 000$ et on vise 100 participants lors de la Marche du rein.