Val-d’Or lance un grand rendez-vous sur l’habitation

Publié le 4 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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LOGEMENT – Après le développement économique et le transport, Val-d’Or va de l’avant avec une démarche de consultation pour trouver des solutions à la crise du logement. Les Rendez-vous de l’habitation seront l’occasion d’entendre le plus de voix possible pour trouver une piste pour augmenter le taux d’inoccupation.

Une première phase constituée de groupes de discussion et de consultations web se tiendra jusqu’au mois de juin. Grâce à des plateformes numériques, propriétaires, locataires, promoteurs, et organismes pourront émettre des idées et donner leur point de vue afin de dessiner une image claire de cette crise du logement.

Avec ceci, Val-d’Or veut soulager les contrecoups du manque de logement et augmenter l’expertise locale. Créateur de cette initiative, la Commission de développement social veut tenir des rencontres publiques, les 16 et 18 avril. Cette dernière espère publier un rapport détaillé d’ici le mois d’octobre, juste avant les rencontres de planification budgétaire de la Ville.

«Que ce soit la thématique de la famille, l’itinérance, le développement économique, la crise du logement revient tout le temps dans nos discussions avec la Commission de développement social. L’idée est de mettre en commun les connaissances et les compétences de tout le monde pour faire un seul immense chantier», illustre la conseillère et responsable de la Commission en développement social, Lisyane Morin.

Présente à Val-d’Or depuis plus de 15 ans, la pénurie d’appartements se chiffre à un taux d’inoccupation à 0,4% et un coût moyen pour un logement avec deux chambres à 887$, en 2023. Depuis 2022, la hausse du prix moyen a augmenté de 13,7% et cette proportion atteint 25,8% depuis 2020.

Aide non-exclusive

Si les démarches peuvent aboutir à des actions politiques, la Ville de Val-d’Or veut quand même prévenir la population qu’elle ne doit pas se fier uniquement au municipal pour régler tous les problèmes en matière de logement. Le mandat principal demeure de pousser des solutions et de les mettre en action, rappelle Mme Morin.

«Si des gens veulent partir une coopérative, là on peut les aider…on veut être là en tant que support et faciliter leur vie. Il y a peut-être des choses que l’on peut faire, comme développer des rues ou ouvrir des terrains. D’autres besoins pourront émaner et qui seront de notre responsabilité», nuance la conseillère.

Dans une certaine mesure, les responsables de ce projet souhaitent aussi s’allier à l’initiative de «Val-d’Or au Prem1er Plan» et à l’étude sur le transport pour créer une symbiose.

«On propose aux gens des pages blanches pour écrire des idées qu’on n’aurait pas pensé. On veut cibler qui ils sont et savoir si la crise a eu un impact sur des décisions de vie. La situation de l’habitation a-t-elle forcé certains étudiants à changer de Cégep ou d’université. Est-ce qu’ils ont pensé à quitter Val-d’Or? Ces informations, on ne le voyait pas dans le premier sondage, mais on le voit dans le deuxième», indique Lisyane Morin.

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