Val-d’Or mandate Cain Lamarre pour les perfluorés 

  • Publié le 3 sept. 2025 (Mis à jour le 3 sept. 2025)
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Val-d’Or mandate Cain Lamarre pour les perfluorés. 

Photo Unsplash. 
Val-d’Or mandate Cain Lamarre pour les perfluorés.  Photo Unsplash. 

La Ville de Val-d’Or a confié, le 2 septembre, un mandat au cabinet Cain Lamarre afin de l’accompagner dans ses démarches liées à la présence de perfluorés (PFAS) détectés en 2023 dans son puits d’appoint. 

Ces substances chimiques, utilisées depuis des décennies dans de nombreux produits industriels et de consommation, comprennent notamment les mousses extinctrices, certaines peintures, des nettoyants et divers emballages alimentaires. Leur persistance dans l’environnement et leur difficulté à se dégrader en font des composés surveillés de près par les autorités de santé publique. 

Un mandat juridique ciblé 

Le mandat confié aux procureurs de Cain Lamarre est vaste. Il couvre les vérifications et démarches nécessaires, la formulation de recommandations à la Ville et, le cas échéant, l’envoi de mises en demeure. Ces dernières pourront viser les fabricants, distributeurs, détaillants ou vendeurs des produits identifiés, de même que toute autre partie jugée responsable de la contamination. Si requis, le cabinet aura aussi pour mission d’introduire des procédures judiciaires. 

Sécurité de l’eau potable 

Parallèlement aux démarches juridiques, la municipalité poursuit ses efforts pour trouver des solutions durables. Celles-ci visent à permettre la réactivation sécuritaire du puits d’appoint, mais aussi à développer de nouvelles sources d’approvisionnement en eau potable. 

La Ville rappelle qu’en dépit de la fermeture du puits, la distribution d’eau demeure sécuritaire et suffisante pour répondre à l’ensemble des besoins de la population.

Normes renforcées 

Les concentrations de PFAS mesurées en 2023 respectaient les recommandations alors en vigueur de Santé Canada. Toutefois, en août 2024, un nouvel objectif a été établi, réduisant le seuil acceptable à 30 nanogrammes par litre (ng/L). 

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation légale, Val-d’Or indique vouloir intensifier ses démarches pour s’y conformer et garantir à long terme la qualité de son eau potable. 

Un engagement réaffirmé 

La Ville souligne qu’elle demeure résolue à « explorer toutes les avenues possibles, agir avec rigueur et informer la population des développements du dossier ». Elle assure que la transparence et la sécurité des citoyens guident ses actions dans ce dossier sensible.

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