Développement local : QS affiche ses couleurs

  • Publié le 20 sept. 2022 (Mis à jour le 23 mai 2025)
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Ian-Thomas Bélanger

Les candidats de Québec solidaire militent afin qu’il y ait davantage de 2e et 3e transformation en Abitibi-Témiscamingue pour les prochaines années 

En conférence de presse à Rouyn-Noranda, Émilise Lessard-Therrien (RN-T), Alexis Lapierre (A-O) et Benjamin Gingras (A-E) ont parlé des initiatives que QS entend mettre en place afin d’encourager la consommation et l’approvisionnement local. « On vise à ce que 70% des aliments produits dans la région puissent être consommés dans nos institutions publiques, par exemple, dans les cafétérias des hôpitaux de la région », a affirmé Benjamin Gingras. QS entend débloquer 310 millions de dollars afin d’encourager cette initiative, qui aiderait les entreprises de la région à trouver des débouchés locaux pour leurs produits. « Ainsi, les denrées produites et récoltées dans la région n’auront pas à faire des milliers de kilomètres avant de revenir dans nos assiettes. Ceci va contribuer à un meilleur environnement tout en encourageant les entreprises d’ici à développer leur marché », a ajouté Émilise Lessard-Therrien. Cette politique ne toucherait toutefois pas les restaurants et les supermarchés. La politique de Québec solidaire envisage aussi de réduire de 40% les achats hors Québec afin d’améliorer le sort des producteurs locaux et diminuer la dépendance alimentaire de la région et de la province.  

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(De gauche à droite), Benjamin Gingras (A-E), Alexis Lapierre (A-O) et Émilise Lessard-Therrien (RN-T) lors de la conférence de presse tenue dans les locaux de QS à Rouyn-Noranda, mardi.

Des abattoirs publics et des centres de transformations des aliments locaux 

QS entend également doter la région d’infrastructures permettant une transformation locale des denrées produites en Abitibi-Témiscamingue. « Nous voulons, par exemple, instaurer des abattoirs qu’on appelle “sous inspection permanente”, qui relèvent du MAPAC et qui ont des normes un peu différentes. La viande ne peut pas traverser les frontières, mais peut être distribuée dans la région. On parle d’une infrastructure capable d’abattre des bovins, ovins, caprins et animaux de grande taille. C’est le genre d’infrastructure dont nous avons besoin pour nous développer », a souligné Émilise Lessard-Therrien. QS veut également implanter des Conseils régionaux de transition écologique dans chaque région du Québec, conseils auxquels sera attaché un financement de 5 millions de dollars par année.