La 41e édition du FICAT sera encore cette année, riche en émotions et en découvertes. 

La salle était comble, au Café-bar l’Abstracto pour les premières annonces officielles de l’organisation du Festival. 

En attendant Raïf 

En première mondiale, le festival présentera En attendant Raïf, réalisé par Patricio Henriquez et Luc Côté, un documentaire intimiste sur la famille de Raïf Badawi, établie à Sherbrooke depuis quelques années. Rappelons que M. Badawi, journaliste et blogueur a été condamné à 10 ans de prison alors qu’il militait pour la libération morale de l’Arabie-Saoudite.  

« C’est un film-événement comme j’aime le dire. De voir, d’entendre sa femme et ses enfants parler de leur père, de leur histoire et également de comprendre l’accueil que la famille Badawi a pu recevoir de la part des citoyens de Sherbrooke, c’est extrêmement touchant. En plus, la famille Badawi sera à Rouyn-Noranda pour la première mondiale. Ce sera un moment rempli d’émotions. Nous sommes très fiers de les recevoir », exprime Guy Parent, un des fondateurs du festival.  

Zaï Zaï Zaï Zaï 

Réalisé par François Desagnat, Zaï Zaï Zaï Zaï est une comédie française inspirée des histoires du bédéiste Fabcaro. Alors que Fabrice, le personnage principal oublie sa carte de fidélité lors de ses courses, il devient l’ennemi public numéro 1. S’en suit alors une cavale de longue haleine alors que le pays est en émoi et que les médias s’emparent de cette histoire rocambolesque. Un film très drôle rempli d’absurdité qui nous tient sur notre chaise jusqu’à toute fin, alors que le fugitif valse entre remords et questions existentielles.Le réalisateur sera également présent lors du festival  

Nicolas Party signe l’affiche de cette 41e édition. 

Pour la première fois dans l’histoire du festival, l’affiche est signée par un artiste de renommée internationale. Nicolas Party, artiste suisse reconnu dans le monde des arts, a adapté une de ses œuvres pour le festival. Son œuvre, Face to Face fut le coup de cœur de toute l’organisation. « Avec l’aide de Jean-Jacques Lachapelle, nous avons négocié et travaillé fort pour obtenir cette collaboration. Lorsque Nicolas Party nous a proposé des œuvres, c’est celle-ci, unanimement que nous avons choisi. L’image est très forte pour nous. C’est un peu comme une rencontre entre le réalisateur et le public, ou entre le festival et les films présentés. Chaque personne peut l’interpréter de façon différente et quand même avoir du sens avec ce qu’on propose comme festival. C’est une œuvre magnifique! », mentionne M. Parent. C’est un privilège pour l’organisation alors que son exposition au MBAM aura été vue par 160 000 visiteurs.  

Retour du brunch-conférence 

Une des activités très attendues lors du festival est le brunch-conférence, animée encore une fois cette année par Martin Guérin. À l’honneur, les frères Guy et Claude Fournier, des sommités dans le monde de la télévision, du cinéma et du journalisme. « C’est un gros morceau de les recevoir pour le festival. Je pense que les gens ne seront pas déçus de les entendre parler de leur métier, de leurs accomplissements. Ce sont deux personnes très connues dans notre culture populaire et les discussions vont être enrichissantes. Nous sommes bien heureux de les recevoir parmi nous », exprime Jacques Matte, également fondateur du Festival. 

La programmation complète sera dévoilée le 11 octobre. 

Crédit : Audrey-Anne Gauthier
Guy Parent, Jacques Matte et Louis Dallaire, les fondateurs du Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue.