La surprise Michel Barrette pour les 60 ans du Groupe Poirier

CULTURE – Le Groupe Poirier voyait en grand les célébrations de son 60e anniversaire, samedi soir dernier. Ayant réussi à réunir près de 450 invités au Théâtre Télébec, la famille propriétaire de huit concessions automobiles à travers la région a souligné le tout en invitant l’humoriste Michel Barrette à faire un spectacle surprise, au grand plaisir des gens présents. 

Le lien était facile à faire entre le contexte et l’invité choisi. Qui de mieux que celui qui a incarné le célèbre personnage de Roland «Hi ! Ha !» Tremblay pour souligner l’anniversaire de passionnés d’automobiles. 

Dans une représentation qui a duré près de 90 minutes, Michel Barrette a été fidèle à lui-même, en laissant exprimer ses talents de raconteur d’anecdotes plus farfelues les unes que les autres. De ses mésaventures en vacances en Californie à ses histoires de tournée, l’humoriste s’est aussi permis de parler de sa passion première pour les automobiles, avec nostalgie et rigolade. 

Un grand coup orchestré par le Groupe Poirier, alors que l’artiste originaire du Saguenay – Lac-Saint-Jean en est à ses dernières apparitions sur une scène de l’Abitibi-Témiscamingue. Après 41 ans de carrière, celui-ci tirera sa révérence à compter du mois de juin. 

«C’est un incontournable de l’automobile. Je pense que ça nous ressemblait. On considère l’événement comme un vrai succès. On ne sait jamais à quel point les gens vont participer quand on lance les invitations», exprime le directeur général d’Amos Mazda, Michaël Poirier. 

«Notre grand-père (Adrien Poirier) nous a quittés cet année. Le vidéo commémoratif au début de la soirée venait nous chercher. On réalise tout le travail qui est fait, encore plus maintenant qu’on baigne là-dedans, et celui qui a été fait par nos prédécesseurs, nos mentors», ajoute-t-il. 

Une génération, des embûches uniques 

Depuis le premier garage à Noranda Nord, en 1962, le Groupe Poirier a vu chacune des 4 générations faire face à la musique, mais de façon différente.  

Des automobiles qui se vendaient à 21% d’intérêt dans les années 1980, à la crise économique de 2008, les gestionnaires actuels doivent maintenant composer avec les conséquences à long terme de la pandémie sur le secteur automobile. Un contexte unique pour la famille, qui garde quand même la tête haute grâce à l’expérience acquise par les générations précédentes. 

«De notre côté, on a vécu à travers la dernière pandémie. À cause de la Covid-19, nous avons des problèmes d’inventaire et de pénurie de main-d’œuvre. C’est sûr que c’est différent, et nos mentors ont connu d’autres tempêtes. C’est en travaillant en équipe qu’on va s’en sortir», entrevoit le directeur général de Poirier Chrysler de Val-d’Or. 

Ayant récemment fait une première percée à Amos dans les dernières années, le consortium familial s’attaque maintenant à garder les mêmes standards au niveau du service et de l’expérience client. 

«Peu importe où on va être, c’est une opportunité que l’on a eue. Ça nous tentait et on avait des disponibilités pour le faire. On veut faire grandir nos gens à l’interne. On est bien entouré, donc ça nous permet d’avoir la force de continuer. Plus tu prends de l’expansion, le danger est que tu peux diluer le service que tu donnes», raconte Michaël Poirier.